Des niveaux de prix fermes
La fermeté des cours ne se dément pas. Le marché tend cependant à se segmenter en deux activités bien distinctes : le négoce du frais et la transformation.
En frais, la situation demeure inchangée. La fermeté des prix a pour effet de ralentir les ventes sur l’Hexagone comme à l’export.
Ainsi, les expéditions hors Hexagone apparaissent nettement plus réduites. Elles ont quasiment pris fin vers le Portugal, et se sont bien ralenties vers l’Espagne et l’Italie.
Les industriels continuent de s’approvisionner sur le marché du frais, en parallèle de leurs contrats, et ont tendance à augmenter leurs tarifs, afin de compenser le surcoût généré par ces achats.
La Belgique et les Pays-Bas poursuivent également leurs achats sur l’Hexagone, en qualité industrielle.
En Belgique, les cours demeurent très fermes, malgré la faible activité du commerce. La production écoule avec parcimonie ses stocks. Les exportations sont toutefois limitées du fait des prix élevés. Aux Pays-Bas, le marché est peu évolutif et toujours en proie à d’importants soucis qualitatifs. Les producteurs réservent l’essentiel de leur production saine en stock, pour plus tard.
Tout cela engendre certaines interrogations de la part des acheteurs, quant aux perspectives commerciales dans les semaines à venir.
Arrivages à Rungis (S 48) : 1648,9 t dont 6 t d’import Chair ferme : 723,6 t dont 4,3 t d’import Conservation : 925,3 t dont 1,7 t d’import (Semmaris)