Des cours fermes pour la conservation
Les producteurs se montrent un peu plus disponibles à la vente, du fait du bon avancement des travaux agricoles.
Les gros calibres s'écoulent bien, mais cependant un peu plus lentement depuis le début du mois de mai, du fait de la revalorisation assez nette des cours des derniers jours.
Les petits tubercules restent pour leur part davantage délaissés, au profit des gros.
Les ventes hors Hexagone se sont sensiblement ralenties, notamment vers la péninsule Ibérique. Le rythme d'écoulements se maintient vers la Grande-Bretagne, en qualité industrielle. Les envois vers l'Italie demeurent marginaux.
En primeur, le commerce reste bien équilibré. Le contexte de marché aéré —du fait du déclin non, négligeable des offres de conservation— profite largement à l'offre israélienne qui fait face à une demande intéressée, tandis que l'origine marocaine perd du terrain. Les prix sont fermes en toutes origines.
Côté français, les disponibilités progressent dans les îles de Vendée : Noirmoutier dispose de 50 à 100 t/j. Les apports sont encore marginaux à Ré. La Starlette bretonne est également commercialisée, sans oublier la Béa du Roussillon.
Toutes ces offres trouvent facilement preneur, dans un marché demandeur et aéré.