Déclin de campagne précoce pour la conservation
Les mises en marché de la conservation deviennent de plus en plus limitées, ce qui laisse perplexes les opérateurs quant aux stocks restants chez les producteurs...
Les disponibilités sont d’autant plus limitées que les producteurs donnent, depuis près de deux semaines, la priorité aux travaux des champs avec le beau temps, ce qui réduit sensiblement leur temps passé au commerce de la pomme de terre. La nervosité du marché se traduit par une remontée progressive des cours.
Hors Hexagone, les ventes se maintiennent sur un rythme régulier vers l’Allemagne et l’Italie. Par ailleurs, le ralentissement des arrachages des primeurs en Espagne, avec la pluie, avait re-dynamisé un peu les ventes françaises vers ce pays ces derniers jours.
La tendance est similaire chez nos voisins belges. Il resterait 18 % des stocks de Binjte dans ce pays, ce qui est très peu pour la période.
Côté primeur, l’offre israélienne est désormais largement prépondérante, face à des apports marocains sur le déclin (550 t en semaine 15). La production française se développe. Outre les bassins de l’Ouest, déjà en production (surtout Noirmoutier qui comptabilise près de 200 t/semaine), on note l’arrivée des premiers lots dans le Sud-Ouest, dans le Roussillon, ainsi que sur Cavaillon. Les ventes sont encore essentiellement locales.
Arrivages à Rungis (S 16) : 1456,2 t dont 115,6 t d’import Chair ferme : 668,6 t dont 79,3 t d’import Conservation : 787,6 t dont 36,3 t d’import (Semmaris)