RHD
Bio et restauration collective, un an après Egalim
Philippe Henry, président de l’Agence bio, l’affirme : « Le bio et la RHD, ce n’est pas si récent, mais la loi Alimentation issue des Egalim, promulguée le 1er novembre 2018, a mis en branle la mécanique de manière importante. On sent les opérateurs impliqués ». Selon la 7e édition de l’enquête Agence bio/CSA Resarch, le bio en restauration collective représente, en 2018, un marché de 320 M€ (4,5 % du marché alimentaire).
« C’est une croissance de 28 % sur un an. C’est la première fois que la dynamique en restauration collective est plus importante que celle du marché bio en général (+15 %). On peut imaginer des chiffres qui vont continuer à monter dans les prochaines années », se réjouit Florent Guhl, directeur de l’Agence bio.
La restauration collective privilégie, pour ses produits bio, l’origine régionale (pour 50 % des acteurs interrogés) ou au moins française (72 %). Les produits les plus introduits restent sans surprise les fruits et légumes frais (90 % et 82 %). Les opérateurs (81 %) estiment que le bio induit un surcoût (en moyenne de 20 %), mais des stratégies sont mises en place pour le limiter : anti-gaspi (88 %), produits bruts (71 %) et plats ou repas végétariens (69 %).