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Faire pâturer les couverts plutôt que les broyer

« Les effets sur la fertilité des sols semblent limités »

En alternative au broyage, le pâturage des couverts végétaux par les brebis économise avant tout des heures de tracteur et du gasoil. Sur quatre exploitations céréalières suivies au cours d’un récent projet¹, la réduction des charges de mécanisation et de carburant est estimée en moyenne à 30 € par hectare (hors coût de main-d’œuvre), liée pour trois quarts au matériel et un quart au gasoil. La réduction du temps de travail due au broyage, en lien avec le type de broyeur utilisé, varie de 27 à 40 minutes par ha avec une moyenne de 29 min.

Même si la plupart des quinze parcelles suivies présentent une augmentation de rendement de la culture suivant les couverts lorsqu’ils ont été pâturés, la variabilité des résultats ne permet pas de conclure définitivement à un effet positif par rapport à leur broyage. Les effets sur les populations de limaces sont par contre tranchés et montrent une diminution de leur nombre de 60 % en sortie de pâturage. Les brebis en consomment vraisemblablement en même temps que les feuilles, en détruisent par piétinement, ainsi qu’une partie des œufs. Enfin, ce même piétinement n’a que très peu d’impact sur la compaction du sol. Les mesures réalisées au test bêche et par pénétrométrie l’ont démontré. Ainsi, il n’y a aucune conséquence sur la culture suivante.

Pour en savoir plus sur le pâturage des brebis sur les surfaces céréalières, trois fiches techniques sont à votre disposition sur idele.fr et inn-ovin.fr : « le retour des brebis dans la plaine ».

1. Projet Poscif financé par l’Ademe et piloté par Agrof’Île

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