Intrusion et vandalisme
Emmanuel Prévost dit merci à ceux qui l'ont entouré et aidé suite à l'incendie criminel de ses poulaillers
C’était dans la nuit du 16 au 17 septembre mais Emmanuel Prévost s’en souvient comme si c’était hier. L’incendie de ses trois poulaillers a laissé l’aviculteur et sa famille sous le choc. « Le jour de l’incendie, j’étais anéanti. Dix années de travail sont parties en fumée », témoigne-t-il dans l’Agriculteur normand. Depuis « la psychose est là », confie-t-il. La nuit, le moindre aboiement du chien provoque désormais un sursaut général des habitants de la maison. A présent, l’éleveur attend avec impatience la démolition des bâtiments. Pour pouvoir reconstruire et poursuivre, « toujours en volaille, mais en changeant de type d’élevage ».
Nouveau projet, nouvelles perspectives. Malgré la violence des actes, l’éleveur a trouvé la force de repartir. Plus d’un mois après les faits, il attend « qu’on retrouve les coupables et qu’ils soient jugés ». Mais il pense aussi à tout ceux qui l’ont « entouré et aidé à surmonter l’épreuve », affirme l’Agriculteur normand. « Nous connaissons cet élan de solidarité dans le monde agricole », observe le jeune agriculteur qui tient à « dire merci ». Merci à ses collègues agriculteurs, merci aux pompiers, merci aux gendarmes, merci aux élus, merci aux organisations agricoles… La liste est longue. Et dans cette énumération, on lit bien sûr aussi : « Merci à ma famille ».
L’intégralité de l’article est à retrouver dans L’Agriculteur normand.