Formation
Des jeunes non issus du milieu agricole, une « chance pour l’agriculture » selon Marc Fesneau
A l’occasion d’une rencontre avec de jeunes élèves de grandes écoles agricoles au salon international de l’Agriculture, le ministre de l’Agriculture a salué la diversité des profils nécessaires à la transition agricole.
A l’occasion d’une rencontre avec de jeunes élèves de grandes écoles agricoles au salon international de l’Agriculture, le ministre de l’Agriculture a salué la diversité des profils nécessaires à la transition agricole.
« J’ai toujours voulu participer à la création d’un monde meilleur », ce jeune originaire de Toulon élève à Agrosup Dijon spécialisé en politiques publiques souhaite faire une thèse sur la Pac. « Je vais bientôt rejoindre votre ministère », interpelle-t-il en souriant Marc Fesneau. Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire est venu ce dimanche 26 février au contact des élèves en formation dans l’enseignement agricole, pavillon 4 au salon de l’Agriculture.
Cette autre jeune fille lui raconte comment elle a découvert le monde méconnu de l’agroalimentaire en intégrant l’école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes (Oniris). « Les consommateurs ne le connaissent pas alors que c’est la première industrie de France et un domaine vital pour tout le monde », s’étonne celle qui a participé à la création d’un nouveau logo pour l’Ania.
Je salue le fait que vous ne soyez pas du milieu agricole
Des parcours qui séduisent le ministre. Combien viennent du monde agricole ? Demande-t-il devant la dizaine d’élèves venus se présenter à lui. Très peu de mains se lèvent. « Je salue le fait que vous ne soyez pas du milieu agricole, vous allez chahuter le milieu agricole, dès lors que c’est un chahut sympathique c’est une chance », lance-t-il.
« On a besoin de vous dans les industries agroalimentaires, les exploitations agricoles et les systèmes forestiers. On a besoin de vous partout », déclare-t-il encore estimant que « l’agriculture est une chance pas un problème ». « Beaucoup disent y’a qu’à faut qu’on, mais avec de bonnes volontés, l’agriculture a plein de solutions pour stocker le CO2, alimenter avec des produits de qualité, dans un monde déréglé sur le plan politique et climatique », poursuit-il, soulignant la transition que doit nécessairement engager l’agriculture.
Une bannière commune pour les grandes écoles publiques
Le ministre s’exprimait ainsi sur le stand des grandes écoles publiques pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement pour la première fois rassemblées au salon de l’Agriculture. Une bannière rassemblant l’Institut Agro (avec ses écoles de Rennes-Angers, Montpellier, Dijon), Bordeaux Sciences Agri, Ensaia, Ensfea, INP-Ensat, Oniris et VetAgro Sup, membres de l’alliance Agreenium. L’objectif : rendre plus lisibles et visibles les formations et métiers de ces grandes écoles.