De l’agneau de 9,8 à 12,20 euros pour espérer trois Smic
Les coûts de production de la filière ovine montrent les prix nécessaires pour rémunérer correctement la main-d’œuvre et les capitaux de l’éleveur.
Les coûts de production de la filière ovine montrent les prix nécessaires pour rémunérer correctement la main-d’œuvre et les capitaux de l’éleveur.

Suite aux états généraux de l’Alimentation et à la loi Egalim, les interprofessions publient annuellement des indicateurs de coûts de production et prix de revient. Interbev vient de mettre à jour ces indicateurs pour la filière ovine, calculés par l’Institut de l’élevage à partir des données du réseau Inosys. Selon les systèmes – fourragers, pastoraux, herbagers de plaine ou de montagne -, le prix de revient moyen varie de 8,32 à 9,62 euros du kilo de carcasse d’agneau vendu pour rémunérer l’éleveur à deux Smic (le Salaire minimum de croissance était à 1 540 € bruts par mois en 2020). Pour rémunérer le travail de l’éleveur à trois Smic (4 620 € bruts), le prix de vente doit être de 9,83 dans les systèmes fourragers à 12,21 euros du kilo chez les herbagers des zones pastorales ou de montagne.
Ces données peuvent servir de base à la construction d’un prix équitable dans les démarches de contractualisation. Elles viennent en complément des informations de marchés publiées mensuellement.