Arboriculture
Dans le Val-de-Loire, une récolte de poire qui s’annonce meilleure que l’an dernier
Dans le Val de Loire, les poires ont résisté aux coups de chaud de l’été et la cueillette de la Williams, une poire dite d’été, a démarré. Dans le Maine-et-Loire, Jean-Laurent Laval a le sourire. Il prévoit une meilleure récolte qu’en 2018.
Dans le Val de Loire, les poires ont résisté aux coups de chaud de l’été et la cueillette de la Williams, une poire dite d’été, a démarré. Dans le Maine-et-Loire, Jean-Laurent Laval a le sourire. Il prévoit une meilleure récolte qu’en 2018.
« Du volume malgré une météo chaotique », c’est ainsi que se présente la récolte des poires dans le Maine-et-Loire. L’Anjou agricole a rencontré Jean-Laurent Laval aux Vergers du grand clos à Trélazé. L’arboriculteur produit 10 ha de poires et 1 ha de pommes. « On débute la cueillette avec la Williams », explique-t-il. « Les calibres sont normaux et le taux de sucre satisfaisant grâce à l’ensoleillement, » précise encore le journal. Le volume, lui, s’annonce « meilleur que l’an dernier », malgré « les gelées du printemps et la sécheresse ». Le producteur se souvient de « la nuit du 3 au 4 avril » qui a été fatale avec un thermomètre descendu à – 3,2 °C. Mais malgré « des anneaux de gel sur certains fruits et beaucoup de perte en bas des arbres », la récolte s’annonce plus abondante qu’en 2018, année « sur une alternance négative ».
Le premier producteur mondial de poires est la Chine « où elle est cultivée depuis 6000 ans », avance la chaîne de radio France info qui relate aussi quelques histoires de ce fruit dont la forme a inspiré caricaturistes et constructeurs automobiles.
La France se classe au 14e rang mondial des producteurs de poires et au 6e rang européen derrière l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique et le Portugal. Environ 5968 ha de poires de table sont produits dans l’Hexagone pour une récolte française de 124 776 tonnes de poires (données SCEES 2012).