Coronavirus : l’horticulteur fleurit le cimetière pour ne pas jeter ses plantes
Comment les horticulteurs vont-ils faire face à la crise du coronavirus. Les horticulteurs sont inquiets pour leur avenir. Mais restent solidaires de la population. Récit d’une belle initiative dans Terra.
Comment les horticulteurs vont-ils faire face à la crise du coronavirus. Les horticulteurs sont inquiets pour leur avenir. Mais restent solidaires de la population. Récit d’une belle initiative dans Terra.
« Les fleurs c’est périssable », disait Jacques Brel, mais ce n’est pas un produit de première nécessité. Alors, les horticulteurs sont touchés de plein fouet par la crise du coronavirus. Obligés de jeter des milliers de plantes qui s’apprêtaient à arriver sur le marché, dans un festival de couleurs printanier. La profession s’inquiète pour son avenir.
Dans l’Orne, Marc Pommier, producteur à Igé, a adressé ce lundi 23 mars une lettre ouverte au président de la République, au ministre de l’Agriculture et à sa députée prèfète du département pour leur demander de considérer leur situation.
En Ille-et-Vilaine, Romain, à la tête de « Végétal Banliat » à Plerguer, a décidé de ne pas jeter ses compositions florales préparées mais de les offrir… aux défunts. Ce 25 mars, il a donc fleuri les tombes du cimetière de sa commune bretonne.
Le pépiniériste a pris aussi sa plume pour expliquer son initiative aux familles des défunts. « Sachant que vous ne pouvez pas vous recueillir en ce moment » dans ces lieux, en raison du confinement, « je me suis donc permis… ». Un geste « solidaire » qui peut aider à sortir de cette crise « plus forts, plus soudés, plus grands… »
L’intégralité de la lettre du pépiniériste est publiée dans Terra.