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Signature des antispécistes ? Déferlement de violence et de haine contre l'élevage

La fin du mois d’août aura été marquée par une multiplication d'actes anti-élevage choquants. La vague de l’agribashing grossit… et alimente les réseaux sociaux. Pendant que les agriculteurs alimentent la population.

© Capture image Twitter

Des tags sur les bâtiments d’élevage de l'exploitation familiale du président de la FDSEA, Jean-Alain Divanac'h, à Plonévez-Porzay dans le Finistère. Les faits se sont déroulés dans la nuit du jeudi au vendredi 28 août. Un autre bâtiment tagué lui aussi sur la même commune. « Elevage = Nazisme, Auschitz n’a jamais fermé ». Les mots extrêmement choquants sont d’une incroyable violence vis-à-vis d’une profession.

Dans le même département, des hangars agricoles incendiés du côté de Morlaix et quatre veaux qui périssent dans la nuit du 29 août. Ces événements ont-ils un lien ?

Deux commerces de bouche parisiens vandalisés

Une fromagerie, une boucherie et une poissonnerie vandalisées le 31 août à Paris, rue de Pyrénées et rue des Gâtines dans le XXe. Encore des tags :  « je suis mort en silence », « Eleveurs = voleurs », « Pas ta mère = Pas ton lait ».

Ces exactions à répétition viennent compléter la longue liste des faits que l’on qualifie désormais d’agribashing. Une volonté de mettre fin à l’élevage et d’imposer sa vision « véganienne » des choses à l’ensemble de la population. « Ces inscriptions sont inacceptables ! Le véganisme peut s’exprimer sans agresser ni empêcher des commerces parfaitement légaux de fonctionner normalement, » a tweeté la journaliste Audrey Pulvar le 31 août.

Sur les réseaux sociaux, c’est un déchaînement de réactions. Certaines soutiennent, beaucoup condamnent, heureusement.

 

 

Face à ces agressions, quelle est la meilleure communication à adopter ?

Certains choisissent l’humour, comme Bruno l’agriculteur sur Twitter.

La profession a décidé de réagir à l'agribashing en rappelant son rôle nourricier, en montrant les exploitations, en expliquant les métiers...

Un travail de longue haleine qui ne doit pas laisser place au découragement. Gardons en mémoire la pensée d'Averroès, philosophe andalou du XIIe siècle : « L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence… voilà l’équation ».

Lire aussi dans Terra « Tags en exploitation : jusqu’où iront-ils s’interroge la FDSEA 29.

Lire aussi dans l’Auvergne agricole l’interview du président des JA du Puy de Dôme, Quentin Baumont : « Enrayer la dynamique antispéciste ».

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