La Chèvre, du journaliste à la boîte aux lettres
La réalisation de La Chèvre n’est pas de tout repos et, entre les rédacteurs, les maquettistes, les publicitaires et les imprimeurs, c’est toute une équipe qui travaille de concert pour vous livrer votre revue.
La réalisation de La Chèvre n’est pas de tout repos et, entre les rédacteurs, les maquettistes, les publicitaires et les imprimeurs, c’est toute une équipe qui travaille de concert pour vous livrer votre revue.
En premier lieu, trouver le sujet. C’est le rôle du rédacteur en chef, poste tenu depuis 2006 par Damien Hardy, épaulé par le rédacteur. L’équipe de rédaction, basée à Paris, à l’Institut de l’élevage, définit le sommaire du prochain numéro, les actualités autour de la filière, le dossier qui sera traité, les informations techniques si possible en lien avec la réalité des éleveurs au moment de la parution. Le rédacteur en chef reçoit des centaines de mails par jour, des communiqués de presse, des parutions d’ouvrages techniques, des annonces d’événements. Les sujets sont ensuite répartis entre lui-même et le rédacteur, ce dernier étant souvent sur le terrain, à la rencontre des chevriers et des acteurs de la filière, car oui il y a peu d’élevages dans la capitale !
Des allers-retours entre rédacteur et maquettiste
Une fois les reportages réalisés, les photos prises et les articles rédigés, tout cela est mis en ligne sur une plateforme internet partagée avec la secrétaire de rédaction, basée au siège de Réussir, à Caen. En effet, depuis 1992, La Chèvre est en partenariat étroit avec le groupe d’édition agricole Réussir qui a en charge la mise en page, l’impression, la gestion des abonnés et des petites annonces, l’administration de la revue, la publicité et le développement du site internet. La secrétaire de rédaction va effectuer les corrections grammaticales, la syntaxe et fera part aux rédacteurs de ses commentaires et s’il s’avère nécessaire de retravailler le texte. C’est également elle qui se charge de la mise en page, de l’agencement du texte, des photos, légendes, etc. Et elle doit composer avec les publicités, en nombre et en taille variables selon les numéros. Le bouclage (rien à voir avec les oreilles des chèvres) dure environ 10 jours, durant lesquels un article va passer du rédacteur ou rédacteur en chef à la secrétaire de rédaction, possiblement revenir au rédacteur et repartir à la maquette, avant d’être enfin envoyé à l’imprimerie.
Douze heures pour fabriquer La Chèvre
L’imprimeur réceptionne les pages et les copie sur les plaques qui serviront à l’impression. Les plaques vont passer à la presse et l’encre sera déposée aux endroits voulus grâce à un procédé hydrophile hydrophobe. Guillaume Valognes, directeur de NII, l’imprimerie partenaire historique de Réussir, explique le fonctionnement de l’impressionnante machine : « Il faut compter environ sept heures d’impression pour tirer 4 700 exemplaires de 48 pages ». Cela équivaut à plus de 56 000 feuilles au format A3. « Ensuite, la finition et le brochage vont prendre encore cinq heures », complète le directeur de l’entreprise d’impression. Les magazines sont ensuite envoyés par palettes au routeur, l’entreprise qui est chargée de les mettre sous film individuel, avant de les adresser et de les expédier. Et La Chèvre n’attend plus que d’être lue !
Michèle Choquet, secrétaire de rédaction de La Chèvre : "Je travaille pour La Chèvre depuis 2002"
« Être secrétaire de rédaction, c’est passionnant et c’est un peu comme être chef d’orchestre. Il faut coordonner toutes les équipes qui gravitent autour de la revue : les rédacteurs, le service publicité, les infographistes, etc. Il faut être très réactif et rigoureux, le chemin de fer est en constante évolution. Le secrétaire de rédaction est là pour améliorer les textes, mais pour cela il faut savoir communiquer avec les rédacteurs. Notre objectif final c’est toujours que le lecteur soit satisfait. Et pour y parvenir, il faut avoir le temps de faire une première maquette, de prendre du recul et voir comment on pourrait encore rendre la page plus attrayante. C’est un métier très diversifié et j’apprécie le côté nature qu’il y a dans La Chèvre, ainsi que les très belles photos que nous publions. »