« J’ai vendu mon fromage aux comités d’entreprise »
« De février à septembre 2016, je vendais mes fromages à deux comités d’entreprise à côté de Villefranche-sur-Saône. Chaque semaine, je préparais et je livrais jusqu’à 200 fromages par semaine. Je passe par une personne-relai qui envoie les bons de commande par mail en interne dans l’entreprise, qui centralise les commandes et qui m’indique le nombre de fromages demandés. Je livre ensuite le lendemain les fromages à mon correspondant qui se charge de la distribution. C’est plus facile qu’une Amap car il n’y a pas besoin de rester pour faire la permanence et je peux livrer n’importe quand dans la journée. Il y a aussi moins de contraintes d’emballage et d’étiquetage qu’avec les grandes surfaces.
Des créneaux à prendre
Les premiers contacts se font de façon informelle, par le bouche-à-oreille. Ensuite, il faut savoir se vendre, expliquer le produit et en faire déguster un petit peu. Nos clients apprécient d’être livrés sur leur lieu de travail et d’avoir un produit local sans avoir à se déplacer. On touche toutes les catégories de population, des ouvriers aux cadres, des personnes qui n’achèteraient pas forcément nos fromages par ailleurs. Je pense qu’il y a un gros potentiel de commercialisation via les entreprises, les comités d’entreprise ou les associations sportives. J’ai été pompier de Paris pendant 18 ans et j’ai beaucoup d’amis de la région parisienne qui seraient demandeurs de ce genre de service. Aujourd’hui, mon projet d’association n’a pas abouti mais je pense que c’est un bon créneau de commercialisation. »