Premiers retours positifs de la nouvelle communication autour du chevreau
En 2023, Interbev caprin propose deux temps de communication pour valoriser la viande de chevreau au printemps. L’objectif est de développer les ventes au moment du pic de production.
En 2023, Interbev caprin propose deux temps de communication pour valoriser la viande de chevreau au printemps. L’objectif est de développer les ventes au moment du pic de production.
Les mois de mars et avril concentrent la moitié des volumes de chevreaux produits. Cette année, la section caprine d’Interbev a choisi de promouvoir la viande de chevreau sur deux périodes. Premier temps fort, du 20 février au 12 mars pour donner l’envie d’en manger en pleine saison de production : « C’est la saison du chevreau de nos terroirs ». « La haute saison de production du chevreau est l’occasion de créer une nouvelle occasion de consommation auprès des amateurs de chevreau qui, souvent, n’y songent qu’à Pâques », avance l’interprofession. Le slogan met l’accent sur l’origine France du chevreau, car 100 % de la viande de chevreau consommée en France est française et capitalise de manière forte sur l’ancrage territorial auquel les consommateurs sont sensibles.
Second temps fort, du 29 mars au 9 avril pour dynamiser l’offre auprès d’une clientèle fidèle à Pâques : « Je craque pour le chevreau de Pâques ! ». La fête de Pâques est un moment de consommation incontournable pour la viande de chevreau. Une clientèle fidèle à ce rendez-vous consomme traditionnellement cette viande.
3 500 points de vente
Si le bilan des ventes doit attendre la fin de campagne, les premiers retours des enseignes sont positifs avec 1 000 points de vente supplémentaires engagés par rapport aux campagnes précédentes.
Ces actions de communication auprès des consommateurs via les grandes et moyennes surfaces s’inscrivent dans le travail de valorisation de la viande de chevreau qui débute dès l’élevage naisseur. « Il y a un énorme chantier pour diffuser les connaissances terrains acquises dans les différents programmes de recherche, dont ValCabri, et amener les éleveurs, seuls ou en groupe, à réfléchir sur les opportunités de l’engraissement à la ferme », souligne Franck Moreau, vice-président de la Fnec. Le retour de l’engraissement à la ferme est aussi conditionné à la préservation des outils d’abattage sur les territoires, autre volet de ce travail colossal.