Wisium - La marque optimise le niveau de "glucides ruminaux" pour jeunes bovins
Wisium — marque au sein de laquelle sont regroupées les activités des firmes services Inzo et Prisma depuis septembre 2019 — affine le concept des « glucides ruminaux ». Ces derniers sont les glucides qui sont accessibles à la microflore du rumen, que ces glucides soient d’origine « fibres » ou « amidon ». La fermentation de ces glucides ruminaux permet la production d’AGV (Acides gras volatils), première source d’énergie pour le ruminant, mais un apport excessif provoque des déviations de fermentation vers une production d’acide lactique, non valorisable et néfaste au bien-être du ruminant.
Un essai a permis d’affiner les données dont l’entreprise disposait déjà, et de définir le niveau optimum de glucides ruminaux à apporter à des jeunes bovins en engraissement. Trois niveaux — 374 grammes, 400 grammes et 430 grammes de glucides ruminaux par kilo de matière sèche — ont été testés sur trois lots de 24 jeunes bovins charolais, dans des rations apportant le même niveau d’UF et de PDI. "L’optimum s’établit à 400 grammes de glucides ruminaux par kilo de matière sèche", annonce Erik Sulmont, responsable ruminants chez Wisium. L’essai montre qu’il est le même pour le début, le milieu et la fin d’engraissement. Sur la période du milieu, la sensibilité au niveau de glucides ruminaux est moins nette. Avec la ration à 400 g de glucides ruminaux par kilo de matière sèche, la marge s’est établie à 468 euros par jeune bovin. Elle était inférieure de 10 euros avec la ration à 374 g de glucides ruminaux et de 50 euros pour celle à 430 g, pour cause de dégradation des poids et rendement de carcasse.
Ces données sont intégrées dans Aliplan, l’outil de rationnement avec démarche d’optimisation économique. Attention, cette année, la tendance sera d’intégrer davantage de blé dans les rations pour jeunes bovins pour des raisons de prix. Il faut considérer aussi les performances des animaux dans le calcul.