Les cours des broutards charolais stabilisés à haut niveau
Durant les derniers mois de l’année 2022, les cours des broutards sont restés stables ou ont à peine diminué.
Durant les derniers mois de l’année 2022, les cours des broutards sont restés stables ou ont à peine diminué.
Sur les derniers mois de l’année 2022, les cours des broutards sont restés stables ou ont à peine diminué, car la demande française pour l’engraissement est restée ferme, notamment en charolais, explique l’Institut de l’élevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.
Les exportations vers l’Italie ralentissaient un peu en fin d’année, car les engraisseurs italiens ont différé les sorties d’ateliers pour profiter de la hausse des cours des jeunes bovins.
Mais les achats algériens étaient dynamiques. "La hausse des prix du gaz a permis de lever les restrictions aux importations et la demande algérienne est revenue à un haut niveau", commente l’Institut de l’élevage. La demande est également élevée en Tunisie. Ces deux pays représentaient la plupart des ventes de broutards aux pays tiers fin 2022. Le débouché israélien étant par contre à l’arrêt.
Ainsi début décembre, le broutard charolais U de 450 kg cotait 3,35 €/kg vif, soit 79 centimes de plus qu’en 2021 à la même date. Cela représente 31 % de plus qu’en 2021, et 46 % de plus qu’en 2020 à la même date.
Le broutard charolais U de 350 kg s’est érodé de quelques centimes sur la fin de l’automne mais a fini l’année à un cours supérieur de 29 % à celui de 2021 à la même date.
"Pour les femelles, la charolaise U de 270 kilos était cet automne plus rare qu’habituellement et son cours avait rapidement progressé pour même dépasser celui de la limousine E de 270 kilos durant le mois d’octobre 2022." Depuis, son cours est reparti à la baisse, et elle a fini l’année à 3,25 €/kg vif soit 21 % de plus qu’en 2021.