Les cotations des broutards poursuivent leur hausse
En septembre et octobre, la faiblesse des disponibilités en broutards français a tiré les cours vers le haut.
En septembre et octobre, la faiblesse des disponibilités en broutards français a tiré les cours vers le haut.
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Depuis fin août, toutes les cotations de broutards - mâles et femelles - sont orientées à la hausse, portées par une offre réduite. "Les engraisseurs français, italiens, algériens et tunisiens cherchent à s’approvisionner pour produire suffisamment de viande pour leurs marchés nationaux qui en manquent" explique l'Institut de l'Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.
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Début octobre, en semaine 40, la cotation du broutard Charolais U 450 kg s'affichait à 3,33 €/kg vif soit 79 centimes de plus que l'an dernier. La cotation du broutard Charolais U 350 kg était elle à 3,44 €/kg vif.
La cotation du Limousin E de 350 kg a progressé plus rapidement sur le mois, et atteignait 3,55 €/kg vif début octobre soit 74 centimes de mieux que l'an dernier à cette date. La cotation du broutard mâle croisé R de 300 kg est resté quasi-stable depuis l’été, à 3,06 €/kg vif.
Les cours des femelles ont eux aussi très bien progressé faute de disponibilités et du fait de la fermeté de la demande italienne pour la "scottona". Entre septembre et octobre, les broutardes limousines E de 270 kg ont gagné 15 centimes à 3,30 €/kg vif, et les Charolaises U de 270 kg 10 centimes à 3,16 €/kg vif (+22% /2021 ou +60 cts).
En cumulé du début de l'année à la mi-septembre, 740 000 broutards ont été exportés (dont 35% de femelles). Ceci représente une baisse de 9% par rapport à la même période de 2021 - année exceptionnelle de reprise des échanges post-covid - et de 4 % par rapport à l'année de référence 2020.