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La consommation de bœuf recule aussi en Argentine

S’il y a un pays que l’on croyait à l’abri de la chute de la consommation de viande de bœuf, c’est bien l’Argentine, royaume des asados, pièces de bœuf grillées au barbecue, véritable art de vivre local. Pourtant, les chiffres communiqués tout récemment par le ministère de l’Agro-industrie sont formels. Les Argentins ont consommé en 2016 en moyenne 57,1 kg de viande de bœuf per capita, soit une chute de plus de 4 % par rapport à l’année précédente. Comme un symbole, c’est la première fois de l’histoire qu’il se consomme plus de poulet et de porc (les Argentins ont mangé 64 kg de ces deux viandes cumulées), que de bœuf ! Une véritable révolution culturelle. En 10 ans, la consommation de poulet a grimpé de 19 à 48 kg/an/hab et la viande de porc de 6 à 16 kg/an/hab. Une progression spectaculaire qui, d’après les professionnels de la boucherie, devrait s’inscrire dans le temps. Les causes du recul du bœuf ne sont donc pas à chercher du côté du lobby vegan, extrêmement discret, pour l’instant, mais plutôt vers les problèmes de pouvoir d’achat des consommateurs argentins soumis à une forte inflation (40 % par an). Le changement des méthodes d’engraissement, avec la progression de la part des animaux finis en feed-lot et non au pâturage, contribue aussi à l’augmentation du prix du bœuf qui, historiquement, n’était guère plus élevée que les autres viandes. Il y a un an, le prix de la pièce de bouvillon avait dépassé la barre symbolique des 100 pesos argentins le kilo. Le président de la chambre de commerce et d’industrie des viandes, Miguel Schiariti, estime qu’avec l’offre plus abondante cette année, le prix de la viande de bœuf devrait se stabiliser en 2017.

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