Des films d’enrubannage bien ficelés
En Saône-et-Loire, Serge Vincent conditionne en petits paquets bien ficelés les films usagés d’enrubannage et s’aide pour cela d’une cage métallique montée sur deux palettes.
En Saône-et-Loire, Serge Vincent conditionne en petits paquets bien ficelés les films usagés d’enrubannage et s’aide pour cela d’une cage métallique montée sur deux palettes.
Le principe est d’utiliser un cadre métallique monté sur deux palettes (120 x 100 cm) en bois sur lequel les films sommairement pliés sont empilés les uns sur les autres comme une pile de torchons de façon à ce que l’épaisseur reste relativement constante sur le tas. Les films sont ensuite énergiquement comprimés à deux ou trois reprises à l’aide du chargeur au fur et à mesure qu’ils sont rangés. Le paquet de bâches est alors lié avec des ficelles et peut être facilement déplacé sans que les films s’envolent et aillent enlaidir les abords de l’exploitation.
Le socle est constitué de deux palettes en bois reliées par des tiges filetées mais il aurait aussi très bien pu être réalisé à partir d’un assemblage de barres métalliques soudées entre elles. Le cadre se compose de six barres verticales (carré de 50 x 50 en 3 mm) de 2,25 m de haut reliées en haut par des équerres amovibles. Trois des barres sont, à leur base, reliées au cadre par des charnières qui leur permettent d’être rabattues à l’horizontal.
Avant d’empiler les films usagés sur le cadre, quatre ficelles d’environ 5 mètres de long sont attachées en haut des tiges métalliques.
Quand le paquet de bâches est suffisamment haut (deux ou trois fois la hauteur de celui sur la photo), il est tassé une dernière fois avec le chargeur puis solidement ficelé. Il rassemble alors les films d’une centaine de bottes. Les équerres sont ensuite retirées du haut des barres verticales qui ont la possibilité de se rabattre permettant ainsi de basculer le paquet de bâches.
Le paquet de bâches forme comme une grosse botte aisée à déplacer. Cet outil pourrait aussi probablement être utilisé pour réaliser des « bottes » de bois de chauffage à condition que les bûches soient suffisamment rectilignes et régulières. Son coût - estimé par Serge Vincent - est de 150 € pour les différentes fournitures, complété par une petite journée de travail pour le réaliser.