Biocarburant : Altens lance un nouveau B100 à partir de colza français
Altens, une entreprise spécialisée dans la décarbonation des transports, a mis au point un carburant alternatif, produit à partir de colza français, ayant le pouvoir de réduire encore plus les émissions de gaz à effet de serre que le B100 traditionnel grâce à des pratiques agricoles plus vertueuses.
Altens, une entreprise spécialisée dans la décarbonation des transports, a mis au point un carburant alternatif, produit à partir de colza français, ayant le pouvoir de réduire encore plus les émissions de gaz à effet de serre que le B100 traditionnel grâce à des pratiques agricoles plus vertueuses.
Le nouveau B100 dénommé PUR100 bas-carbone est un biocarburant issu de la transformation d’huiles de colza français. Selon Altens, il permet une réduction des gaz à effet de serre (GES) à hauteur de 80 % comparé au diesel B7 conventionnel et participe à la diminution des polluants atmosphériques locaux tels que le SOx, NOx et autres particules fines. L’entreprise explique que la diminution des GES n’intervient pas seulement lors de l’utilisation du biocarburant dans les moteurs mais également lors de la culture de la plante.
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La mise en place de pratiques agricoles plus vertueuses permet d’augmenter les « économies d’émissions grâce à l’accumulation de carbone dans les sols » (ESCA), et améliore donc l’impact environnemental de la graine de colza. Cette meilleure gestion des terres favorisant la séquestration du carbone dans le sol atténue le changement climatique.
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« Le B100 bas-carbone encourage les pratiques de culture qui stockent plus de carbone dans le sol »
La production de colza bas-carbone vise à valoriser la performance et la contribution positive du colza dans la réduction des gaz à effet de serre explique Altens qui affirme que cela s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration des pratiques agricoles. « Le B100 bas-carbone encourage les pratiques de culture qui stockent plus de carbone dans le sol en réduisant le travail du sol, protègent la vie du sol en privilégiant la fertilisation organique plutôt que minérale et en évitant les sols nus (intercultures) » souligne Altens.
L’entreprise note que la mise en place de techniques culturales simplifiées est également intéressante, dans la mesure où le sol n’étant pas ou peu perturbé mécaniquement, son activité biologique augmente tout comme sa teneur en matière organique. « L’introduction de couverts végétaux et la gestion des résidus de cultures sont des leviers clés. Ainsi une fois la graine de colza récoltée, le reste de la plante est laissé au champ, restituant la matière organique au sol » affirme Altens.
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Un B100 bas-carbone « encore plus vert »
L’entreprise Les Transports Seine-et-Marnais (TSM) va recevoir en avant-première ce nouveau B100 bas-carbone. Ce client historique d’Altens utilise depuis trois ans du B100 traditionnel dans 35 moteurs de sa flotte, mais veut poursuivre ses efforts afin de réduire davantage l’empreinte carbone de son entreprise. « Il n’y a vraiment aucune différence entre le B7 et le B100 à l’utilisation. Fort de cette expérience très positive, nous souhaitons donc nous tourner vers le B100 bas-carbone, qui est encore plus vert, pour réaliser nos activités, et ainsi offrir un service encore plus vertueux à nos clients », explique Nicolas Dhondt, gérant de TSM.