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Bien-être animal : les six choses à savoir sur la petite étiquette qui monte

Lancée en 2019, l’Etiquette bien-être animal s’étend sur le poulet et devrait apparaitre d’ici 2022 sur le porc. Ses initiateurs espèrent qu’elle s’impose à terme dans l’Union européenne.

capture d'écran étiquette bien-être animal
© Capture d'écran Youtube

Créée début 2019 par Casino et trois associations welfaristes (CIWF France, OABA, et le Fondation droit animal), l’association Etiquette bien-être animal prend de l’ampleur. Retour sur cinq éléments à retenir du bilan et des perspectives dressés ce mardi 21 septembre par l’association à la presse.

  • L’association compte de nouveaux adhérents. Après l’ONG Welfarm, les Fermiers de Loué et Les Fermiers du Sud-Ouest, Carrefour, Galliance, U, Herta, Fleury Michon, Intermarché, Lidl en 2020, Cooperl, Maître Coq et groupe Michel ont rejoint l’association en 2021. Par ailleurs au sein du pionnier Casino, les enseignes Franprix et Monoprix présentent aussi désormais des produits étiquetés à marque dans leurs rayons.
     
  • A date l’étiquette bien-être animal est affichée sur 10% des poulets français. Cette part monte à 50% sur les productions plein air. D’ici fin 2021, l’étiquette apparaitra sur les poulets Carrefour le Marché au rayon rôtisserie, fermier bio Grain de Nature, fermiers de Challans label Rouge, fermier d’Auvergne label Rouge, le poulet Pac bio Lidl et le poulet Sélection du boucher. D’ici à 2025, l’association vise une part de 25% des poulets français et 75% sur le plein air.

    Les projets suivants porteront sur les oeufs et le lapin

  • Entamés il y a 18 mois, les travaux engagés avec le LIT Ouesterel et Inrae pour proposer un référentiel d’étiquetage bien-être animal sur le porc devraient aboutir d’ici 2022 apparaîtront les premières étiquettes sur les produits porcins. « Les projets suivants porteront sur les œufs et le lapin », promet Louis Schweitzer, président de l’association.
     
  • Carrefour s’est engagé à répondre au référentiel Better chicken d’ici à 2026 pour ses produits à marque propre. Un référentiel qui correspondra au niveau C de l’étiquette. « On pense à terme que ça deviendra un standard obligatoire », estime Severine Fontaine, directrice qualité du groupe Carrefour. 

    On pense à terme que ça deviendra un standard obligatoire

  • L’association espère que son étiquette sera retenue par la Commission européenne dans le cadre de sa stratégie de la Ferme à la Table. Elle estime que son étiquette répond à l’ensemble des recommandations du groupe de travail de la Commission européenne sur la labellisation du bien-être animal dont les conclusions ont été publiées en juin dernier. A noter qu’en France, dans un avis du 27 novembre 2020, le Cese a proposé de créer un étiquetage contrôlé par les pouvoirs publics sur le bien-être animal, suggérant de faire un diagnostic sur l’initiative Etiquette bien-être animal.
     
  • Afin de davantage se faire connaître auprès du grand public, l’association lance un film sur les réseaux sociaux pour expliquer au grand public l’étiquette bien-être animal.
     

Lire aussi : « Un étiquetage spécifique au bien-être animal est-il opportun ? »

 

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