Assurance récolte : une hausse de 32 % du nombre d’assurés en un an pour Pacifica
La réforme de l’assurance récolte est entrée en vigueur en janvier 2023. Pacifica, qui assure depuis 2005 les agriculteurs face aux événements climatiques, a enregistré en un an une progression de 32 % du nombre de ses assurés sur ce type de contrat.
La réforme de l’assurance récolte est entrée en vigueur en janvier 2023. Pacifica, qui assure depuis 2005 les agriculteurs face aux événements climatiques, a enregistré en un an une progression de 32 % du nombre de ses assurés sur ce type de contrat.
Les exploitants ont jusqu’au 28 février inclus pour souscrire à un contrat en arboriculture et en viticulture, et jusqu’au 31 mars pour les prairies et les céréales de printemps. Entrée en vigueur en janvier 2023, cette réforme a pour ambition de revoir dans son ensemble un système d’indemnisation des pertes de récoltes et de gestion des risques climatiques. Il s’agit d’une structure à trois étages partagée entre agriculteurs, assureurs et Etat.
Lors d’une conférence de presse le 21 février, Pacifica, la filiale assurances dommages de Crédit agricole Assurances, a annoncé une augmentation de 32% de ses assurés en 2023 par rapport à l'an passé. « Nous avons des premiers résultats qui sont extrêmement encourageants et qui vont dans le sens d’une meilleure assurance de la ferme France », s’est réjoui Philippe Dumont, directeur général de Crédit Agricole Assurances. Selon les chiffres arrêtés au 11 février, le nombre d’assurés a augmenté de 35% en grandes cultures, de 16% en viticulture, de 54% en arboriculture et de 68% en prairies.
A conditions égales, une baisse des cotisations
L’assureur a par ailleurs annoncé une baisse des primes d’assurance récolte grâce à la prise en charge par l’État des pertes catastrophiques dans le cadre de la réforme entrée en vigueur le 1er janvier. « À iso garanties », c’est-à-dire à franchise, capital assuré, espèce et localisation géographique similaires, « on est sur une baisse en grande cultures et en viticulture de l’ordre de 10 à 15%, et en arboriculture et en prairies de l’ordre de 30 à 45% », a indiqué Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture de Pacifica. Pour autant, nombre d’assurés ont vu leur cotisation augmenter car ils ont décidé d’améliorer leur couverture assurantielle au vu de l’augmentation des cours des matières premières et de la hausse des coûts de production, a-t-il précisé.