Alternatives aux néonicotinoïdes – La solution combinée de la génétique, du biocontrôle et de l’agronomie
Le projet de dérogation des néonicotinoïdes sur betteraves est en bonne voie d’être adopté. Pour remplacer ces produits phytosanitaires à l’horizon 2023, il n’y aura pas une solution unique mais une combinaison d’alternatives qui feront appel à la génétique, au biocontrôle et à l’agronomie.
Le projet de dérogation des néonicotinoïdes sur betteraves est en bonne voie d’être adopté. Pour remplacer ces produits phytosanitaires à l’horizon 2023, il n’y aura pas une solution unique mais une combinaison d’alternatives qui feront appel à la génétique, au biocontrôle et à l’agronomie.
Le projet de Loi de dérogation des néonicotinoïdes sur betterave a été adopté par les députés mardi 6 octobre avec un résultat du vote de 313 voix pour, 158 voix contre et 56 abstentions. Le texte doit à présent être examiné par le Sénat.
En bonne voie d’être définitivement adopté, le projet de loi prévoit une ré-autorisation provisoire de l’insecticide utilisé en traitement de semences jusqu’au 1er juillet 2023. Il reste donc moins de trois ans pour trouver des alternatives à ces produits très controversés à qui l’on reproche en particulier de tuer les abeilles.
Lire aussi le billet de Vincent Fermon de l’Action agricole picarde, en réaction au billet de Charline Vanhoenacker sur France Inter.
Pas de solution miracle mais un cocktail de solutions
Alors ou en est-on des solutions de remplacement ? « Un plan de recherche contre la jaunisse est lancé », assure l’Union agricole. La revue rapporte aussi les propos de Philippe Mauguin, le président directeur général de l’Inrae, adressés au ministre de l’Agriculture, Julien de Normandie, lors de la présentation de son plan national de recherche et d’innovation. « Il ne faut pas s’attendre à une solution miracle ! » a prévenu le directeur de l’institut de recherche. Ce qui est envisagé est « un cocktail de solutions qui diminuera de façon très sensible les ravages causés chaque année par la jaunisse sur les betteraves sucrières ». Un cocktail de solutions génétiques, de biocontrôle et agronomiques.
L’Inrae, l’ITB (Institut technique de la betterave) et les semenciers sont engagés dans un travail commun afin de mettre au point ces solutions alternatives.
Lire l’intégralité de l’article « Betteraves : un plan de recherche contre la jaunisse est lancé » dans l’Union agricole
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