Filière porcine
Une filière qui avance
Assemblée générale de Cirhyo.
Fusion réussie avec la coopérative Copalice
Comme annoncée l’année dernière, la fusion avec la coopérative Copalice est maintenant complétement réalisée dans les faits.
La complémentarité géographique et commerciale a permis entre les deux structures d’obtenir des gains de productivité importants : rationalisation de l’appui technique aux éleveurs, gains administratifs et logistiques, renforcement des politiques filières en amont (achat groupé matières premières, produits d’élevage, etc.) et à l’aval (renforcement du nombre d’éleveurs par filière…). Avec plus d’1,2 million de porcs produits par an, CIRHYO est le principal opérateur hors Grand Ouest.
Améliorer la compétitivité des élevages
La taille moyenne des élevages est de 241 truies pour les naisseurs-engraisseurs NE et 361 pour les naisseurs-sevrage NS (forte proportion de maternités collectives dans les moyennes).
Les éléments les plus marquants de l’année 2013 sont une baisse significative de la mortalité des truies de 2 sur 3 ans (de 6,5 à 4,3 ). Finalement, les nouvelles normes bien être n’ont pas augmenté ce critère, mais elles ont perturbé l’organisation du travail et accaparé les éleveurs. Ceux-ci ont été moins disponibles ce qui limite la progression des résultats. Nous observons quand même +0,4 porcelet produit par truie présente pour les NS et +0,3 porc charcutier produit pour les NE.
Il faut souligner que les écarts d’Indice de consommation entre le tiers supérieur et le tiers inférieur des NE représentent 60 000 euros par exploitation moyenne, soit 11 euros par porc.
Notre coût de production global est bon grâce à un fort lien au sol : fabrication de l’aliment à la ferme 70 des PC, épandage du lisier.
Nous pouvons faire mieux en développant, par exemple, l’utilisation du maïs humide qui, de plus en plus, peut se cultiver partout et apporter une quantité d’énergie bon marché.
Les travaux de mises aux normes des ateliers de truies gestantes s’achèvent en ce début d’année. Pour avoir le droit de produire, la filière porcine a dû consacrer des moyens financiers très importants que l’on estime à plusieurs millions d’euros pour la seule coopérative CIRHYO.