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Un Cantal avec viande et des éleveurs attentifs au bien-être animal

« Une truffade sans entrecôte ? », une soirée organisée par L’Union du Cantal où il fut question de la place de la viande dans l’assiette et du bien-être animal sur les élevages.

À quoi ressemblerait un Cantal sans viande ? En posant la question à des spécialistes et en ouvrant le débat avec le plus grand nombre, L’Union du Cantal a permis de lister plusieurs pistes de réflexion sur l’équilibre alimentaire, avec la diététicienne Nicole Soulenq ; sur les modes de consommation, avec notamment l’exposé de Jean-Louis Peyraud de l’Inra ; sur les systèmes d’élevage et le bien-être animal, sujet particulièrement développé lors d’une table ronde, suivie par près de 350 personnes, lundi 27 novembre dans l’amphi du lycée agricole Pompidou d’Aurillac.
En matière de bien-être animal, Pauline Garcia fait figure de référence. À la fois éleveuse de salers à Vèze (près d’Allanche) et formatrice en éducation positive, basée sur la relation homme/animal, elle considère que concilier les deux apporte « du plaisir dans le travail ». Et, selon elle, l’un ne va pas sans l’autre également sur le plan économique : « Plus on connaît l’espèce, plus cela ouvre des portes sur la production. Le stress est oxydatif, des animaux moins stressés, plus coopérants, c’est forcément une meilleure qualité de viande ou de lait (…). On connaît la finalité, l’abattage. Mais j’estime qu’il est de mon rôle de veiller au bien-être de l’animal, qu’il passe deux jours ou dix ans sur mon exploitation. » La comportementaliste prend pour exemple l’éleveur qui doit faire une piqûre dans le cou d’un bovin. « Dans l’idéal, il faut d’abord apaiser l’animal, en le grattant dans des zones d’apaisement que sont la base de la queue ou le garrot avant l’injection, lui donner un peu d’aliment et une fois la piqûre faite, le brosser… Dans la balance des relations, on marque des points en positif, il aura moins peur et gérera mieux ses émotions et nous, nous aurons moins de frein dans notre travail ». S’il existe des marges de progrès, en tant qu’observatrice des pratiques en ferme, Pauline Garcia demande aux détracteurs de l’élevage « d’arrêter de croire qu’il y a de la maltraitance dans tous les élevages ».

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1437, du 7 décembre 2017, en page 7.

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