Prophylaxies porcines
Santé animale, faune sauvage et santé publique
Au delà de la santé animale (élevages porcins), le suivi sanitaire collectif en espèce porcine est impacté par la faune sauvage et la santé publique.
Les prophylaxies en espèce porcine sont essentiellement centrées sur le SDRP (Syndrome dysgénésique respiratoire porcin) et la maladie d'Aujeszky. Mais la faune sauvage, avec le risque brucellose porcine transmise par les sangliers et le suivi pour la santé publique avec l'éventuelle recombinaison des virus influenza (cf. encadré) interviennent également dans la gestion sanitaire collective.
Un statut indemne en matière d'Aujeszky, d'où un allégement des contrôles
L'ensemble de la France continentale est reconnue indemne de maladie d'Aujeszky chez les porcs domestiques. Dans ce cadre, le dépistage Aujeszky reste maintenu dans les élevages plein-air, de sangliers et chez les sélectionneurs multiplicateurs alors qu'il a été supprimé dans les autres élevages hors-sol.
Face au risque, un dépistage systématique SDRP avec une réalisation en mai...
Le SDRP est une maladie virale contagieuse surtout par contact direct entre animaux mais également possible par voie aérienne et par la semence. Ce virus exerce un effet immunodépresseur, favorisant l'action d'autres germes pathogènes. Il induit des troubles de la reproduction et l'apparition d'un syndrome grippal notamment en porcherie d'engraissement. Les performances de l'élevage sont altérées sur plusieurs mois. En Creuse, le dépistage est obligatoire sur les reproducteurs dans les élevages naisseurs et naisseurs-engraisseurs. Pour des raisons de praticité et de limitation des coûts d'analyses, les contrôles se réalisent au cours du mois de mai.
... avec une garantie de cheptel SDRP à utiliser avec vigilance et constance
En Auvergne, des élevages porcins engraisseurs ont été confrontés à une contamination SDRP. L'enquête a montré que les porcs étaient issus d'une même station de post-sevrage collectif. Face à une pathologie pouvant avoir un fort impact économique, une vigilance accrue à l'introduction est fondamentale et doit se baser sur la connaissance du statut du cheptel d'origine. Toutes les zones pouvant fournir des porcelets ne possèdent pas un statut favorable par rapport au SDRP d'où l'importance de n'introduire que des porcelets provenant d'élevages sous apport de garantie. Il a été demandé aux opérateurs commerciaux comme il est recommandé aux éleveurs d'être particulièrement vigilants sur les apports de garantie en matière de SDRP. En Creuse, tous les élevages contrôlés s'avèrent négatifs et bénéficient des attestations d'apport de garantie SDRP, permettant ainsi à nos éleveurs l'accès à toutes les filières commerciales.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 31 mai 2013