Assemblée Générale d’OPALIM
Répondre aux besoins des marchés
1987-2007 : Opalim a vingt ans.
1 900 éleveurs
Opalim compte 1 918 adhérents dans son collège éleveurs, dont 1 507 en section bovine, 244 en section ovine, 67 en section équine. Chez les éleveurs de bovins, la Haute-Vienne avec 988 élevages est en légère perte (- 3,5 %) et la Creuse en légère progression (519 élevages, + 3 %). Le cheptel global est de 91 222 vaches mères (+ 1,4 %), dont 71 000 limousines et 20 000 charolaises. Le collège acheteurs compte 23 sociétés d’abattage et de transformation et 63 sociétés de négoce d’animaux vivants. Les volumes mis en marché sont dans la continuité (- 1,4 %) à 84 656 têtes. 78 dossiers ont été menés à bien pour 54 000 euros en 2005 dans le cadre du Plan national bâtiments, puis 40 en 2006 (47 000 euros) et 69 sont prévus cette année. Au titre du Plan d’aménagement des bâtiments : 2005 quatre dossiers (moyenne 11 800 euros) et 2006 quatorze dossiers (moy. 12 400 euros), prévision 2007 : quinze dossiers. 1 173 élevages sont signataires de la charte des Bonnes pratiques d’élevage (92 % des vaches mères). 1 056 éleveurs sont engagés dans les filières de Signes officiels de qualité (81 % de la production bovine). La section ovine, avec 344 adhérents, compte 117 591 brebis, effectif stable (- 1,3 %). En Haute-Vienne, 202 éleveurs possèdent 74 200 brebis (+ 7 %). La Creuse et le Cher accusent de lourdes pertes de cheptel (respectivement – 23 et – 17,7 %). Les démarches qualité concernent : 171 éleveurs en CCP et IGP Agneau des éleveurs limousins (49 300 brebis), 68 éleveurs en CCP et IGP Agneau du Poitou-Charentes (32 100 brebis), un éleveur en agriculture biologique.
Stratégie : conserver la production
L’objectif prioritaire affiché par le conseil d’administration est de soutenir l’amélioration des pratiques et la compétitivité des adhérents. Opalim constate que le contexte est celui de la libéralisation (modification de la Pac, accords de l’OMC) qui tend à faire diminuer les productions, en parallèle avec une baisse faible mais régulière de la consommation. L’enjeu est défini comme le maintien et le développement d’un potentiel de production régional « apte à répondre aux besoins des marchés ». Les objectifs stratégiques qui en découlent sont de quatre ordres : maintenir un tissu d’exploitations « rentables », orienter les productions en fonction des marchés, valoriser la finition, rester leader sur le marché des viandes de qualité. Un dispositif de suivi technico-économique fonctionne pour les deux collèges, éleveurs et acheteurs, sur un système de transmission informatique des données, « Oribase ». 330 élevages sont en réseau, représentant 1/3 de la production ; l’objectif est d’atteindre 50 % en 2007, grâce à une application « pocket PC ». Une priorité majeure reste l’engagement au côté du collège acheteurs dans les filières tracées et identifiées. Les cahiers des charges sont en cours d’aménagement en fonction des normes européennes. Le vice-président Jean-Philippe Viollet a déclaré à ce propos devant le Conseil économique et social régional que « les acteurs doivent anticiper, aller de l’avant, car (nos filières sont) en capacité de s’adapter aux mutations qu’entraîne désormais la mondialisation, pour peu que nous valorisions nos productions sur notre territoire ». Le conseil d’administration conclut son rapport d’orientation sur l’installation, à la fin de l’année, du siège d’Opalim dans ses nouveaux locaux de l’avenue Georges-Guingouin à Panazol, sur le site Safran, « gage de la volonté de (notre) organisation de producteurs de s’inscrire dans la durée au cœur de la Maison de l’agriculture et des agriculteurs ».