Alerte strongles
Quels risques dans mon troupeau ?
Les conditions climatiques observées lors de ce 1er semestre 2012 sont particulièrement favorables au développement des strongles. Cela implique une surveillance rapprochée des jeunes ruminants (bovins, caprins, ovins).
Des conditions particulièrement favorables au développement des strongles avec un potentiel impact subclinique et clinique conséquent
Les alternances de pluies et de chaleur sont très favorables à l’éclosion et à la survie des strongles. Une contamination massive des pâtures est donc à redouter. Habituellement, le pic de contamination s’observe en août, cette année, ce dernier peut être avancé d’un mois dans certains élevages. Dans ces conditions, en l’absence d’approche préventive déjà effectuée, des retards de croissance peuvent intervenir dès le mois de juillet, ainsi que des cas cliniques dès août, voire de la mortalité. Les populations à risque sont essentiellement constituées des jeunes de 1ère et de 2e année au pâturage. Le schéma bovin exposé dans cet article s’applique également aux autres espèces de ruminants.
Une gestion primordiale des strongles dans les deux premières années de vie des ruminants
Une gestion adaptée des strongles dans les deux premières années de vie est primordiale pour deux raisons. Tout d’abord, les animaux jeunes sont très sensibles à ce parasite en raison de leur immunité absente ou insuffisante et l’importante capacité de multiplication des strongles. En l’absence d’immunité, il existe une corrélation linéaire entre la charge parasitaire et la perte zootechnique. Ensuite, tout retard de croissance enregistré pendant cette période ne sera jamais totalement compensé et les séquelles se traduisant par un moindre développement musculosquelettique seront d’autant plus importantes que les animaux sont jeunes.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 6 juillet 2012.