Qualité et bonne humeur des marchés de producteurs
Cette année, des producteurs et artisans, la chambre d’agriculture de la Lozère, l’office du tourisme et la mairie de Bagnols-les-Bains se sont donnés la main pour organiser trois marchés nocturnes sur la ville, rue des thermes. Après la première édition, réussie, qui a eu lieu ce mercredi 16 juillet, les prochains marchés sont prévus les mercredi 30 juillet et 13 août.
Il est 17 h et les producteurs finissent de s’installer, rue des thermes, à Bagnols-les-Bains. Ce mercredi 16 juillet, c’est le premier marché nocturne de l’été pour la ville et le soleil est au rendez-vous. Jusqu’à 22 h 30, il y avait du monde autour des seize stands de producteurs et d’artisans. Mais ce marché nocturne était également l’occasion pour les visiteurs d’admirer une exposition artisanale et de profiter avec les plus jeunes de lectures de contes pour enfants. Chantal Chalvidan, apicultrice à Cubierettes, a été à la fois l’initiatrice et le moteur de ce projet : un marché de producteurs locaux, en nocturne, avec à la fois les producteurs de produits agricoles et d’art… « Sans oublier les producteurs de mots » ajoute avec malice la comédienne Chantal Ferrier, qui présentait à 21 h une version raccourcie de son spectacle « Avec ou sans sucre », programmé au prochain festival 48e de rue.
Des producteurs de qualité
Chantal Chalvidan explique : « c’est un petit marché, mais un marché de qualité. L’année dernière, nous avions organisé entre producteurs deux marchés nocturnes qui avaient bien fonctionnés. Cette année, nous avons voulu renouveler l’expérience avec un peu d’aide de la part de la chambre d’agriculture et de l’office du tourisme de Bagnols-les-Bains, ainsi que la mairie. Tout le monde y a mis du sien, par exemple la mairie en nous prétant un local pour l’exposition. Même les restaurateurs voisins nous sont venus en aide, Le Pont nous a permis un branchement électrique par exemple. »
Suite à lire dans le Réveil Lozère N°1269 du jeudi 24 juillet 2014, page 4-5.
Les conseils de l’expert-comptable : les principales obligations de la tenue de caisse
Il est important de rappeler qu’en cas de contrôle fiscal, en absence de tenue de caisse il peut y avoir rejet de la comptabilité. En théorie la tenue de caisse stipule dans sa définition : « ensemble des opérations traduisant les encaissements et les paiements effectués en espèces ».
En pratique, en cas de vente au détail, quelles que soient les entreprises, chez les prestataires de service, le livre ou le cahier de caisse peut appréhender la totalité des recettes de la journée : espèces, chèques, cartes bancaires, tickets restaurants, chèques vacances.
La tenue de caisse peut se faire sous différentes formes, en fonction de l’importance des ventes au détail. Du simple agenda au cahier en passant par les fiches « manuelles » ou « numérisés » jusqu’aux bandes de caisse enregistreuse… L’essentiel est que ces supports comportent le détail des ventes ou prestations, le montant des dépenses et recettes est au jour le jour.
Il faut préciser le détail lors d’une vente au comptant supérieure à 76 € TTC par client et par jour.
Le livre de caisse peut contenir à la fois des encaissements en espèces, chèques, cartes bancaires, tickets restaurant, ou chèques vacances… il est préférable de limiter les règlements en espèces car il est nécessaire d’effectuer un dépôt des espèces en banque au moins une fois par mois.
À savoir également que les ventes en espèces sont limitées : 1 100 € (montant facture) pour une opération entre professionnels (pas d’acompte possible en espèces), 3 000 € (montant facture) pour une opération avec un particulier (acompte possible de 460 €), 1 500 € pour les salariés.
Il est obligatoire de délivrer une note en double exemplaire pour les restaurants quel que soit le prix, pour les prestataires si le montant de la prestation dépasse 25 €. L’original est remis au client, le double est à conserver.
Il faut pouvoir justifier les recettes : les bandes de caisse enregistreuse doivent être conservées pendant six ans, en entier, les apports personnels en espèces doivent être justifiés.
Le livre ou cahier de caisse retrace au jour le jour les encaissements issus du brouillard de caisse, les règlements en espèces des fournisseurs et salariés, les dépôts en banque et les prélèvements personnels. Il fait apparaître un solde global en fin de journée, ce solde doit être rapproché de l’inventaire physique de la caisse. Il doit toujours être positif.
Il faut prévoir de ventiler les recettes par taux de TVA et par mode de règlement des clients. Ventiler les dépenses selon le détail des sorties d’espèces (dépôts en banque, règlements fournisseurs, prélèvements personnels). Pensez à agrafer les justificatifs au tableau papier manuel ou à l’édition prévue tel que le détail des dépôts de chèques, cartes bancaires, titres restaurant…
Concernant les ventes sur des marchés ou foires, prévoir un brouillard de caisse : cahier ou agenda, ou livre de caisse (tableau papier).
S’il s’agit de ventes diversifiées, de plusieurs taux de TVA ou de volumes importants, le brouillard de caisse se fera sur les bandes de la caisse enregistreuse.
Pour toutes fins utiles, le Cerfrance Lozère est à votre disposition et propose à ses adhérents un outil gratuit de tenue de caisse en ligne. 04 66 65 69 39
Cerfrance Lozère