Projet agricole Rhône-Alpes-Auvergne: Pour que les élus en prennent de la graine
A la veille des élections régionales, la profession agricole d'Auvergne et de Rhône-Alpes est en ordre de marche pour soumettre son projet agricole aux candidats, dans le cadre d'un temps fort organisé vendredi au Sommet de l'élevage.
Rendez-vous est pris pour le vendredi 9 octobre, à partir de 10h30 au Sommet de l'élevage. Les organisations agricoles réunies autour du Conseil de l'agriculture Auvergne-Rhône-Alpes vont dévoiler en avant première le projet agricole qu'ils ont imaginé pour cette grande région.
Une région où l'on recense pas moins de 116.000 actifs agricoles (74.000 en Rhône-Alpes et 42.000 en Auvergne) pour 62.500 exploitations, une diversité des productions impressionnante et un tissu d'entreprises agroalimentaires et de coopératives relativement dense.
Le projet qui se décline entre trois axes : les hommes, les produits et les territoires ambitionne de relever trois défis : produire des biens alimentaires de qualité ; redonner par le prix à la production la juste valeur au travail des agriculteurs ; et enfin devenir moteur d'une économie agricole forte et génératrice d'emplois.
Perfomance économique, foncier, installation, formation, environnement, montagne...Aucun enjeu stratégique n'a été écarté.
Grand oral devant les candidats
A dessein, puisque les professionnels des deux régions qui dans quelques semaines n'en feront plus qu'une, veulent faire de leur territoire une locomotive agricole. Pour mener à bien leur projet, les responsables ont besoin du soutien des politiques.
« Nous souhaitons que les élus partagent nos propositions car ce sont eux demain qui seront en capacité de les mettre en musique », suggère Patrick Escure, président de la FNSEA Auvergne.
C'est d'ailleurs dans cet objectif de partage, que les organisations professionnelles ont donné rendez-vous à toutes les candidats têtes de listes aux régionales au Sommet de l'élevage. L'occasion pour chacun d'exposer son point de vue, et d'évaluer atomes crochus et points de divergence. La campagne est lancée.
Sophie Chatenet