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« Plus tard, j’aimerais m’installer mais en attendant j’apprends auprès des exploitants »

Depuis un peu plus d’un an, Hugues Blaschyk travaille pour le groupement d’employeurs des Caussenards. Un bon moyen pour lui d’acquérir de l’expérience avant de s’installer.

Engagé en CDI, Hugues Blaschyk travaille via le groupement d’employeurs des Caussenards sur une dizaine d’exploitations.
Engagé en CDI, Hugues Blaschyk travaille via le groupement d’employeurs des Caussenards sur une dizaine d’exploitations.
© Aurélie Pasquelin

Après avoir obtenu un Bac professionnel, un BTS et avoir commencé une licence en apprentissage au Pays Basque, Hugues Blaschyk décide de retrouver la terre de sa famille : la Lozère. Un changement pour cet Angevin qui ne regrette pourtant pas son choix. « Je n’apprécie pas vraiment les grandes villes, confie le jeune homme. Du coup, je me plais vraiment ici. En plus, les paysages de Lozère sont vraiment magnifiques. » Aujourd’hui Hugues Blaschyk a trouvé son équilibre. Depuis plus d’un an maintenant, il travaille même pour le groupement d’employeurs des Caussenards. Un poste qui le mène sur une dizaine d’exploitations du Causse. « Les trois premiers mois, j’ai eu besoin d’un temps d’adaptation mais comme j’habite au cœur de la zone couverte par le groupement d’employeurs, c’est un peu plus facile pour moi, confie l’intéressé. Pour aller sur l’exploitation la plus loin de chez moi je ne mets qu’une vingtaine de minutes. Et puis, le poste est vraiment intéressant, auprès des exploitants j’apprends énormément. » En effet, âgé de 25 ans, le Lozérien aimerait s’installer dans quelques années. « Je sais que certains passent le pas assez tôt mais je trouve que je suis encore un peu jeune pour m’installer, confie Hugues Blaschyk. Mais si j’avais à choisir, je m’installerais en ovins. C’était d’ailleurs la voie que j’ai suivie dans mes études. Du coup, pouvoir travailler auprès des éleveurs ovins sur le Causse, aider au moment des mises bas ou à toute autre tâche me permet de voir le quotidien d’une exploitation et de me perfectionner dans les gestes techniques. Car, si je ne suis présent que quelques semaines au maximum au sein des exploitations, au bout d’un an, j’ai déjà une vue d’ensemble sur les différentes tâches que l’on peut avoir à accomplir tous les jours. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1444, du 25 janvier 2018, en page 11.

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