Négociations en cours sur les points sensibles
Les États membres poursuivent leurs discussions techniques sur la future Pac en vue d’aboutir dès le 20 octobre à une approche générale sur ce dossier. L’architecture verte et le nouveau modèle de mise en œuvre continuent de diviser.
Après un Conseil des ministres de l’Agriculture de l’UE consacré le 21 septembre aux questions d’architecture verte, de paiements directs et au nouveau modèle de mise en œuvre de la future Pac, les experts des États membres du comité spécial Agriculture (CSA) sont revenus sur ces points lors de leur réunion du 28 septembre. Mais chacun semble, pour l’instant, camper sur sa position. Les Vingt-sept restent donc divisés en particulier sur la question de l’architecture verte entre, d’un côté, les tenants d’éco-régimes obligatoires dans le 1er pilier auxquels un budget minimal doit être consacré et, de l’autre, ceux qui demandent un maximum de flexibilité, préférant recourir aux mesures agro-environnementales du second pilier. L’objectif demeure de s’accorder sur une approche générale du Conseil sur la future Pac mi-octobre.
Le 28 septembre, les délégations se sont montrées une nouvelle fois divisées sur le caractère obligatoire ou non des programmes écologiques. L’Espagne, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique, notamment, ont prôné un régime obligatoire tandis que d’autres pays (Grèce, Pologne, Hongrie…) ont réitéré leur préférence pour un régime facultatif.