Territoires
L’urbanisation s’intensifie en Limousin
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L’Insee vient de livrer les conclusions de l’étude 2010 sur l’évolution des aires urbaines et de leur influence en Limousin. Des résultats qui corroborent ceux du recensement agricole quant au changement de destination des terres agricoles.
Les aires urbaines du Limousin sont clairement positionnées à l’Ouest et près des grands axes routiers.
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Insee
Tous les dix ans, l’Insee étudie l’évolution des zones urbaines. On pourrait même dire leur croissance, tant il semble évident que les villes gagnent du terrain. Le 19 octobre, l’Insee a rendu sa copie décennale, chiffres à l’appui.
Comme en 1999, quatre pôles urbains coexistent en Limousin (Limoges, Brive, Tulle et Guéret), tous à proximité des principaux axes routiers régionaux, A20 et RN145. Ces unités urbaines, riches de plus de 10 000 emplois chacune, rassemblent 40 % de la population limousine sur 4 % du territoire. Le chiffre passe à 60 % sur 24 % du territoire si l’on rajoute les couronnes des quatre villes. À l’opposé, les communes isolées, non soumises à l’influence des pôles représentent 50 % du Limousin et seulement 20 % de sa population. À mi-chemin entre les deux, on retrouve des pôles de tailles plus modestes et aux situations variées, certains en croissance (Saint-Junien, Égletons), d’autres en déclin (Bort-les-Orgues, Aubusson, Bourganeuf). D’une manière générale, les grandes aires urbaines du Limousin s’élargissent et se densifient même si cette croissance cache une certaine diversité de situations. Quelles explications à cela ? Parmi les raisons évoquées, la première est la croissance démographique observée en Limousin et qui conduit nombre d’habitants à s’installer sur les couronnes pour bénéficier à la fois de la proximité de la ville et d’un foncier moins onéreux. En second lieu, les emplois, surtout concentrés dans les aires urbaines attirent les limousins près des villes. Cependant, ils mettent plus de distance qu’avant entre lieu de travail et lieu de vie, faisant croître de manière significative le trajet moyen domicile-travail.
Les données recueillies confirment celles du recensement agricole. Croissance de l’urbanisation dans l’une, baisse de la SAU dans l’autre, difficile de ne pas faire le rapprochement. La DRAAF a recoupé les données et constaté une perte importante de foncier sur la moitié ouest de la région, à relier avec le développement des zones urbaines de Limoges, Tulle et Brive. Pour autant, la DRAAF précise que l’urbanisation ne se fait pas uniquement au détriment des surfaces agricoles.
Comme en 1999, quatre pôles urbains coexistent en Limousin (Limoges, Brive, Tulle et Guéret), tous à proximité des principaux axes routiers régionaux, A20 et RN145. Ces unités urbaines, riches de plus de 10 000 emplois chacune, rassemblent 40 % de la population limousine sur 4 % du territoire. Le chiffre passe à 60 % sur 24 % du territoire si l’on rajoute les couronnes des quatre villes. À l’opposé, les communes isolées, non soumises à l’influence des pôles représentent 50 % du Limousin et seulement 20 % de sa population. À mi-chemin entre les deux, on retrouve des pôles de tailles plus modestes et aux situations variées, certains en croissance (Saint-Junien, Égletons), d’autres en déclin (Bort-les-Orgues, Aubusson, Bourganeuf). D’une manière générale, les grandes aires urbaines du Limousin s’élargissent et se densifient même si cette croissance cache une certaine diversité de situations. Quelles explications à cela ? Parmi les raisons évoquées, la première est la croissance démographique observée en Limousin et qui conduit nombre d’habitants à s’installer sur les couronnes pour bénéficier à la fois de la proximité de la ville et d’un foncier moins onéreux. En second lieu, les emplois, surtout concentrés dans les aires urbaines attirent les limousins près des villes. Cependant, ils mettent plus de distance qu’avant entre lieu de travail et lieu de vie, faisant croître de manière significative le trajet moyen domicile-travail.
Les données recueillies confirment celles du recensement agricole. Croissance de l’urbanisation dans l’une, baisse de la SAU dans l’autre, difficile de ne pas faire le rapprochement. La DRAAF a recoupé les données et constaté une perte importante de foncier sur la moitié ouest de la région, à relier avec le développement des zones urbaines de Limoges, Tulle et Brive. Pour autant, la DRAAF précise que l’urbanisation ne se fait pas uniquement au détriment des surfaces agricoles.