L’INRA élabore une carte des résistances sur 500 variétés de blé
Le projet européen Whealbi coordonné par l’UMR GDEC de l’INRA à Clermont-Ferrand, a permis aux chercheurs d’identifier des résistances à toutes les rouilles dans le génome du blé.
Le blé. Cette plante séculaire sur laquelle repose le développement, la pérennité et le futur de la civilisation occidentale, n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Son génome, trois fois plus gros que celui de l’être humain, est la source de nombreuses interrogations scientifiques. En décembre dernier, le projet Whealbi et son objectif d’accroître la connaissance sur la variabilité du génome du blé et de l’orge, est arrivé à son terme. Ce programme européen, piloté depuis l’unité mixte de recherche sur la génétique et la diversité écophysiologique des céréales de l’INRA, a permis de dresser « une nouvelle carte pour identifier les résistances » explique Gilles Charmet, directeur de recherche. Plus de 500 variétés de blés, issues de toutes les facettes du globe et de tous les âges, ont ainsi été décortiquées et encore une fois, le génome de la céréale a réservé des surprises aux chercheurs.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1499, du 28 février 2019, en page 8.