L’innovation technologique investit l’agriculture sous toutes les formes
Coutrier dématérialisé, infos météo ultra-précises, tracteur électrique, attelage automatique et semences non traitées… les innovations impulsent la révolution agricole.
Les nouvelles technologies envahissent l’agriculture depuis plusieurs années maintenant. Elles se déclinent sous toutes les formes et investissent tous les domaines agricoles, de la météorologie en passant par la graine semée au champ. Malgré leur diversité, elles ont un point commun : optimiser la production agricole. Appliquer la juste dose d’intrant au bon moment, réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, prévoir l’irruption de maladies dans une parcelle, réduire la consommation d’énergie fossile ou encore la pénibilité du travail… Le champ des possibles est vaste. Petit tour d’horizon des nouvelles technologies croisées dans la région.
Un courtier dématérialisé
Contrairement aux idées reçues, toutes les nouvelles technologies ne sont pas originaires des États-Unis. Bon nombre sont franco-françaises et certaines sont même développées à Clermont-Ferrand. « Piloter sa Ferme », basée dans la capitale puydomoise, a ainsi mis au point un logiciel qui accompagne les agriculteurs dans la vente de leurs céréales. À partir des informations relatives à l’exploitation (SAU, assolement, rotations…) et des données économiques mondiales, l’outil numérique est en mesure de renseigner l’exploitant sur les meilleurs moments pour vendre sa production et vice-versa. Il est aussi capable de prédire des risques comme une chute des prix. En somme, l’outil est un véritable courtier dématérialisé. Désormais, les trois associés de la start-up se concentrent sur le développement d’un second logiciel construit sur le même principe mais à destination des éleveurs pour les aider dans leurs achats d’aliments.
La météo de très haute précision
Une autre start-up clermontoise se distingue pour ses innovations en faveur de l’agriculture. Weather Measures produit une information sur la pluviométrie, l’ensoleillement, la vitesse du vent, jusqu’à l’évapotranspiration d’une culture, à l’échelle d’une parcelle de 4 ha avec une fiabilité de 95 %.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1517, du 4 juillet 2019, en page 8.