Les pêcheurs attendent la loi sur l’eau
La Fédération des pêcheurs du Cantal juge insuffisantes les dispositions annoncées en matière de gestion des milieux aquatiques.
Claude Roustan aux côtés de Daniel Marfaing, président de la Fédération des pêcheurs du Cantal.
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L'Union du Cantal
Daniel Roustan, président de l’Union nationale pour la pêche en France, était dans le Cantal mardi 22 août à l’invitation de la Fédération départementale de pêche et de son président Daniel Marfaing. En fin d’après-midi, il a participé à une réunion avec les administrateurs de la Fédération, ses salariés, les trésoriers et présidents des 16 sociétés de pêche du département. Principal sujet de discussion : le projet de loi sur l’eau et les milieux aquatiques qui doit revenir en discussion au Sénat en septembre. Les pêcheurs y trouvent des motifs de satisfaction mais jugent les dispositions annoncées en matière de gestion des milieux aquatiques largement insuffisantes.
“On était preneurs d’une réforme”
“On était preneurs d’une réforme. Il fallait mettre un grand coup de pied dans la fourmilière”, déclare Daniel Roustan. “Nous demandions en particulier à l’Etat de nous donner les moyens de gérer la pêche et, sur ce point, nous avons obtenu satisfaction”, ajoute-t-il. Le projet de loi reprend en effet plusieurs des propositions de l’union nationale : ainsi de la suppression de la taxe piscicole, perçue par l’Etat, qui serait remplacée par une cotisation halieutique gérée par les pêcheurs et répartie entre les fédérations départementales pour financer des actions de protection et de mise en valeur du milieu aquatique. Le projet de loi prévoit aussi la création d’une Fédération nationale de la pêche qui, en lieu et place de l’actuelle union, regroupera les 93 fédérations départementales et leurs fédérations régionales. Ce qui permettra de renforcer l’organisation de la pêche en France.
Les insuffisances de la loi
Par contre, les pêcheurs restent sur leur faim en ce qui concerne la protection des milieux aquatiques. “L’objectif affiché dans le projet de loi est d’atteindre un “bon état écologique des eaux” en 2015, conformément à ce que prévoit une directive européenne d’octobre 2000. Or, en l’état actuel, les dispositions de la loi sur l’eau sont moins restrictives que celles applicables en France depuis la loi de 1984”, regrette Daniel Roustan. Les pêcheurs voudraient en particulier que la législation permette d’éviter la prolifération des micro-centrales, de mieux encadrer les travaux sur les cours d’eau... Ils continuent en tout cas à faire du lobbying auprès des parlementaires pour obtenir des améliorations de la loi, dont ils souhaitent la mise en oeuvre dès le 1er janvier 2007.
“On était preneurs d’une réforme”
“On était preneurs d’une réforme. Il fallait mettre un grand coup de pied dans la fourmilière”, déclare Daniel Roustan. “Nous demandions en particulier à l’Etat de nous donner les moyens de gérer la pêche et, sur ce point, nous avons obtenu satisfaction”, ajoute-t-il. Le projet de loi reprend en effet plusieurs des propositions de l’union nationale : ainsi de la suppression de la taxe piscicole, perçue par l’Etat, qui serait remplacée par une cotisation halieutique gérée par les pêcheurs et répartie entre les fédérations départementales pour financer des actions de protection et de mise en valeur du milieu aquatique. Le projet de loi prévoit aussi la création d’une Fédération nationale de la pêche qui, en lieu et place de l’actuelle union, regroupera les 93 fédérations départementales et leurs fédérations régionales. Ce qui permettra de renforcer l’organisation de la pêche en France.
Les insuffisances de la loi
Par contre, les pêcheurs restent sur leur faim en ce qui concerne la protection des milieux aquatiques. “L’objectif affiché dans le projet de loi est d’atteindre un “bon état écologique des eaux” en 2015, conformément à ce que prévoit une directive européenne d’octobre 2000. Or, en l’état actuel, les dispositions de la loi sur l’eau sont moins restrictives que celles applicables en France depuis la loi de 1984”, regrette Daniel Roustan. Les pêcheurs voudraient en particulier que la législation permette d’éviter la prolifération des micro-centrales, de mieux encadrer les travaux sur les cours d’eau... Ils continuent en tout cas à faire du lobbying auprès des parlementaires pour obtenir des améliorations de la loi, dont ils souhaitent la mise en oeuvre dès le 1er janvier 2007.