Après la polémique déclenchée par un agent de l'Office Français de la Biodiversité
Agriculteur dans l'Ain, et président de la Frsea Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Joux fustige les propos tenus, mercredi 15 janvier, par un agent de l'OFB sur France Inter.
Agriculteur dans l'Ain, et président de la Frsea Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Joux fustige les propos tenus, mercredi 15 janvier, par un agent de l'OFB sur France Inter.
La campagne ce n'est pas le Far West, les agriculteurs ne sont pas des délinquants
Encore un qui a perdu une bonne occasion de se taire. En assimilant les agriculteurs à des « dealers », oui, oui vous avez bien lu, un agent de l'Office Français de la biodiversité, qui s'exprimait, mercredi 15 janvier, sur France Inter, a jeté l'opprobre sur toute une profession déjà aux prises avec des difficultés majeures. C'est inadmissible !Depuis des mois, que dis-je, des années, nous, responsables professionnels du réseau FNSEA-JA alertons sur les dérives de cet organisme d'État, dont le devoir de réserve et de neutralité de ces fonctionnaires est encore une fois bafoué. Pire, en tenant ce type de discours, qui je l'espère est un cas isolé, l'OFB insulte ouvertement les agricultrices et agriculteurs de ce pays.Est-ce nécessaire de leur rappeler, quelques notions de bon sens sémantique : les agriculteurs exercent une activité légale et vitale pour notre pays, contrairement aux délinquants qui se livrent à des activités criminelles comme le trafic de drogue, qui est bien sûr, lui, illégal. Un fonctionnaire ne peut pas accuser de la sorte les agriculteurs en toute impunité, avec une désinvolture assumée en se fichant royalement des conséquences.C'est pourquoi nous demandons d'abord que l'agent en question soit sanctionné !Ensuite, cet épisode, révèle à quel point, il est urgent de réformer en profondeur l'OFB, de clarifier les relations entre ses agents et la profession agricole afin que les agriculteurs soient reconnus pour leur mission d'intérêt général majeur de la Nation !Le désarmement de ces agents serait un signe fort ainsi qu'une mise sous l'autorité des préfectures de cet organisme ! Et enfin par une suspension immédiate de tous les contrôles tant que des objectifs clairs, planifiés ne lui auront pas été assignés.