Aller au contenu principal

La vente directe, une évidence

La vente directe est une évidence pour de nombreux éleveurs qui souhaitent maîtriser la chaîne de production et de commercialisation de leurs produits du début à la fin. C’est le cas de Maël Delphin-Poulat installé en volailles et vaches allaitantes à La Chapelle-de-Merlas (Isère). Témoignage.

Maël Delphin-Poulat a fait le choix, en 2014, d’installer ses vaches dans un tunnel.
Maël Delphin-Poulat a fait le choix, en 2014, d’installer ses vaches dans un tunnel.
© Isabelle Brenguier

À 31 ans, Maël Delphin-Poulat porte un regard satisfait sur son parcours et son installation agricole, une aventure qu’il a commencée en 2009. En dix ans, l’exploitation qu’il a créée à La Chapelle-de-Merlas (Isère), au pied du col des Mille Martyrs, en s’installant avec un atelier de volailles plein air et un cheptel de brebis, a bien changé. Aujourd’hui, au sein d’une surface de 39 hectares, il élève en remplacement des ovins, 15 mères charolaises et leur suite, et des volailles. Outre ses 250 poules pondeuses, il possède aussi 2 500 places pour poulets, pintades, chapons, dindes et poulardes. L’exploitation de Maël Delphin-Poulat évolue peu à peu. Si le bâtiment d’élevage des vaches était au départ une écurie entravée, le jeune éleveur a fait le choix, en 2014, d’installer ses bêtes dans un tunnel. « Comme je ne suis pas propriétaire des lieux, j’ai préféré limiter l’investissement. J’ai ainsi pu faire réaliser le tunnel et les barrières pour un coût de 13 000 euros », souligne-t-il.
Maël Delphin Poulat a toujours été très vigilant dans ses investissements. Jusqu’à présent, il les limitait à 10 000 euros par an. Mais le bâtiment en cours de construction qui vise à faire croître son cheptel de poules pondeuses à 700 unités au cours de l’année 2020, déroge à cette règle. « Là, il s’agit d’un autre projet. L’objectif est d’avoir un bâtiment complet, qui puisse contenir les poules dans une partie ainsi qu’un laboratoire de transformation et un espace de stockage dans l’autre », détaille Maël Delphin-Poulat.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière