Production porcine
La production porcine génère une activité économique et doit être défendue !
Plus de 100 personnes ont participé à la journée porcine organisée le 11 avril chez l’éleveur Mickaël Agrain au Bouchet St Nicolas,en Haute-Loire. Échanges et réflexions.
Des charges trop lourdes, des cours du porc très fluctuants, une absence d’aide directe et une installation quasi-nulle, la production porcine, qui en plus souffre d’une mauvaise image auprès de la société, ne va pas fort. Pour tenter de redynamiser cette production, qui génère de l’activité à l’amont comme à l’aval, la FDSEA, les JA, la Chambre d’agriculture, l’association Porc de Haute-Loire et l’URPAL (Union régionale porcine Auvergne Limousin) ont organisé une journée spéciale « porc » le 11 avril chez Mickaël Agrain, un jeune éleveur du Bouchet-Saint-Nicolas. Le président de la section porcine de la FDSEA, Maurice Imbert est immédiatement entré dans le vif du sujet : « La demande est là et nous risquons de ne plus pouvoir approvisionner les abattoirs en quantité suffisante ! ». « 40 à 50 des volumes de nos 3 abattoirs départementaux sont générés par le porc. Nous sommes donc hyper dépendants de la production » a indiqué Jacques Breysse, directeur de l’abattoir du Puy. Les données économiques livrées par Emmanuel Morin de CERFrance Haute-Loire en disent long sur les difficultés des élevages porcins : « Quand un éleveur de Haute-Loire produit 100 euros, il lui reste 1,65 euros. Monter un élevage de 120 truies induit un investissement de 900 000 euros et les prêts courent sur des durées de plus en plus longues ».