Aller au contenu principal

La châtaigne dans tous ses états

Installé à Génholac, dans le Gard et géré par des Lozériens, Verfeuille en Cévennes transforme les châtaignes des Cévennes en confiture et crème de marrons.

Denis Pit, l’un des quatre fondateurs de Verfeuille en Cévennes, partage son temps entre Génholac et son exploitation située à Saint-Andéol-de-Clerguemort, sur la commune de Ventalon-en-Cévennes.
Denis Pit, l’un des quatre fondateurs de Verfeuille en Cévennes, partage son temps entre Génholac et son exploitation située à Saint-Andéol-de-Clerguemort, sur la commune de Ventalon-en-Cévennes.
© Aurélie Pasquelin

Tout commence en 1990. Quatre agriculteurs lozériens décident alors de se lancer dans la transformation de châtaigne. Vingt-sept ans plus tard, le pari est réussi pour Alain Brasseur, Jean-Pierre Benoît, Daniel Matthieu et Denis Pit. Leur entreprise : Verfeuille en Cévennes tourne à plein régime. « La première année, nous avons commencé par transformer nos propres châtaignes, se souvient Denis Pit. Nous n’avions qu’un four et une marmite à double fond. Nous étions obligés d’éplucher les châtaignes en famille. » Un temps révolu puisque aujourd’hui, l’entreprise s’est dotée d’une chaîne de production en partie mécanisée. « Quand les châtaignes arrivent à Génholac, elles passent dans un four à très haute température pendant quelques secondes », explique l’agriculteur. La chaleur détruit alors l’amidon qui lie les peaux. » Un système de choc thermique qui permet aux châtaignes d’être épluchées sans mal avant d’être triées et cuisinées immédiatement ou plus tard. « Pour certains produits, comme les marrons entiers, nous sommes obligés de les préparer tout de suite, continue Denis Pit. Ils sont alors placés dans des bocaux et stérilisés. Pour d’autres produits, comme la confiture de châtaigne, nous pouvons nous permettre de congeler une partie de la production pour les cuisiner plus tard et ainsi pouvoir produire toute l’année. » En pleine progression, Verfeuille en Cévennes s’est même doté d’un site réservé à la congélation situé un peu plus loin à Taillades, dans le Gard. « Nous avions besoin d’agrandir le site pour pouvoir congeler sans soucis, détaille Denis Pit. Comme nous ne pouvions pas nous agrandir à Génholac, nous avons trouvé ce site. »

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le numéro 1434 du 16 novembre 2017 en page 16.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière