Interbev alerte Bruxelles sur la viande bovine
Le président d’Interbev, Dominique Langlois, a tenu à alerter la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malsmtröm sur les conséquences du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis sur l’élevage européen.
Après l’accord avec le Canada qui s’est soldé par l’ouverture d’un contingent de 67 500 tonnes à droits de douane nuls, c’est 100 à 150 000 tonnes qui pourraient être négociés avec les Etats-Unis, estime Interbev. Soit un quota global de 200 000 tonnes environ de viandes américaines qui pourraient entraîner une baisse de revenu comprise entre 40 et 50 % pour les éleveurs de race à viande. Selon Interbev, les viandes américaines importées dans le cadre du traité arriveront principalement sur le segment de l’aloyau. Le marché porte sur 400 000 tonnes. Il existe un véritable fossé de compétitivité entre les viandes bovines françaises et américaines. Sans parler du respect du bien-être animal, de l’environnement et de la traçabilité imposés aux éleveurs européens, alors que c’est la logique de rentabilité qui prévaut aux États-Unis.
La suite dans le Réveil Lozère, page 4 , édition du 5 février 2015.