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Fin Gras du Mézenc : Une production de Fin Gras du Mézenc en augmentation de 16 %

Les assemblées générales des associations Fin Gras du Mézenc et Maison du Fin Gras avaient lieu le 12 octobre à Saint-Martial (Ardèche).

Les éleveurs de Fin Gras sont venus en nombre lundi 12 octobre à St Martial.
Les éleveurs de Fin Gras sont venus en nombre lundi 12 octobre à St Martial.
© Cécile Chanteperdrix

Les éleveurs de Fin Gras étaient venus en nombre lundi 12 octobre dans la salle polyvalente de Saint-Martial en Ardèche, montrant ainsi leur attachement à une production toujours en progression qui valorise à la fois leur exploitation et le territoire.«Le Fin Gras, c’est une famille basée sur le respect des éleveurs, des bouchers, des restaurateurs. L’impact Fin Gras constitue une sécurité sur nos exploitations à condition de maintenir l’excellence, de la production à la boucherie en passant par l’abattage. Si un chaînon manque, il met en péril l’ensemble», expliquait le président, Bernard Bonnefoy, en ouvrant la séance. Il a ensuite souligné «le choix judicieux de cette production sur les rails depuis 20 ans avec une Appellation d’origine contrôlée (AOC) qui aura 10 ans en 2016».

Produire c’est adhérer au Fin Gras

Le produit est reconnu. Pour autant, rien n’est jamais acquis et il ne s’agit pas de s’endormir sur ses lauriers. Ainsi que l’a rappelé Bernard Bonnefoy dans son rapport moral, «certes, le Fin Gras se vend bien, mais n’ayons pas une vision à court terme, il y a des progrès à faire. A nous de développer une production segmentée par rapport à des clients différents, de proposer des animaux en adéquation avec les marchés. L’offre crée la demande et la concurrence pousse à l’excellence. Et surtout, ne pas oublier que lorsqu’on produit, on adhère au Fin Gras».Le Fin Gras, c’est la production mais aussi tout ce qui se passe autour : l’accompagnement de la commercialisation avec des animations en boucheries, les foires et la fête avec défilé des animaux. La dernière a eu lieu à Saint-Martial et ce fut un succès avec la présence de nombreux jeunes. La prochaine se déroulera à Fay-sur-Lignon en Haute-Loire. De fait, les médias s’intéressent à ces manifestations au niveau régional et même national ce qui est bon signe. Mais cela demande beaucoup d’énergie et de temps passé. L’association ne compte qu’un salarié, Yannick Pochelon, qui a une lourde charge de travail. Les responsables en sont conscients : «il faudrait plus de personnel, ne serait-ce qu’une autre personne à mi-temps. Les associations restent fragiles car il y a des bénévoles à leur tête, d’où la lassitude et d’où la difficulté de tenir».Le bilan financier est positif et ce résultat permet à l’association d’améliorer sa trésorerie et d’accéder  au fonds de roulement nécessaire à son fonctionnement. Mais là aussi la vigilance s’impose car le Programme intégré de développement agricole (PIDA) se termine fin 2016. Ce qui faisait dire au président : «en 2017, si nous avons moins de subventions, le résultat ne sera peut-être pas positif mais notre objectif c’est l’équilibre des comptes».

95 exploitations en Fin Gras

Il y a une augmentation des exploitations qui font suivre des animaux dans le cadre du processus de production en AOC, 95 pour l’hiver 2014-2015 et une augmentation significative des animaux déclarés à l’engraissement, 901 à l’automne 2014 contre 797 pour la saison précédente.  La production a été multipliée par quatre en quinze ans. Quant au prix de vente, il a lui aussi légèrement augmenté, ce qui est remarquable vu la situation actuelle des prix agricoles. La zone de commercialisation est répartie sur 16 départements globalement dans le quart sud-est de la France avec 30 % des volumes sur l’Ardèche et la Haute-Loire.

La Maison du Fin Gras, un outil de promotion

Roselyne Chapelle, présidente de la Maison du Fin Gras, précise que cette structure «est la Maison des éleveurs.» Elle note : «une fréquentation moindre en 2015 : 2 950 personnes pour 180 jours d’ouverture. En 2014, 1 811 personnes avaient visité le musée contre 1355 en 2015. Notre objectif est de nous faire connaître et faire connaître les informations». Au menu des animations, des repas certes (pot au feu, assiettes gourmandes) mais aussi des balades, un nouveau diaporama et des expositions temporaires sans oublier la visite du musée ou des présentations à l’Ecole du Vent.

Cécile Chanteperdrix

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