Elvea-Novia : maintenir le cap malgré la tempête
Nouvelle année compliquée pour la coopérative Elva Novia, qui a vu son volume d’activité « insémination » reculer de 11 %, en raison d’une concurrence accrue et d’éléments conjoncturels particulièrement pénalisants.
« Après cinq années d’existence, est venu le temps pour Elva Novia de se poser et de réaffirmer ses valeurs bâties autour des éleveurs, de l’emploi et des territoires ». C’est en ces termes que s’est exprimé, jeudi dernier, le président de la coopérative d’élevage et de génétique, devant les adhérents réunis à Lempdes, dans le Puy-de-Dôme, à l’occasion de l’assemblée générale. La concurrence féroce des Bretons, à l’œuvre depuis bientôt deux ans, les débauchages à répétition d’inséminateurs, la démission de certains administrateurs ont sans aucun doute accéléré la remise en question de la structure. Très concrètement, Elva Novia termine son exercice 2016-2017 avec une baisse de 11 % du volume des inséminations, son activité majeure. Les actes sont en recul de 7 % en vaches laitières et de 15 % en vaches allaitantes. Du jamais vu. « La conjoncture laitière encore difficile peut expliquer la baisse du nombre d’insémination. En allaitant, nous avons été particulièrement pénalisés par la multiplication des anoestrus », explique le directeur Luc Chopart.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1438, du 14 décembre 2017, en page 5.