Fin Gras du Mézenc
De plus en plus d'animaux commercialisés Fin Gras du Mézenc
Fin Gras du Mézenc
La saison Fin Gras du Mézenc a été officiellement lancée le 28 janvier au Béage.
Bouchers, restaurateurs et éleveurs Fin Gras du Mézenc se sont retrouvés au Béage pour le lancement de la saison 2013.
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C. Penet
La saison Fin Gras du Mézenc 2013 est lancée ! D'ici une quinzaine de jours, les premiers morceaux Fin Gras du Mézenc apparaîtront dans les étals des bouchers et au menu de certains restaurants. Le premier abattage est en effet prévu ce vendredi 1er février.
Pour le lancement de cette nouvelle saison, qui s'achèvera dans quatre mois, les responsables de l'association Fin Gras du Mézenc ont organisé une journée de découverte de l'AOC à destination des professionnels de la filière. Eleveurs, restaurateurs, bouchers, nombreux avaient répondu à l'invitation. Tous se sont retrouvés au Béage pour un moment d'échange et de partage autour de cette appellation, bientôt reconnue AOP (1). Occasion de découvrir des élevages du secteur, mais aussi de connaître le programme 2013 (voir ci-dessous) et les chiffres clés de cette nouvelle saison.
Pour 2013, 676 animaux devraient être commercialisés sous AOC Fin Gras du Mézenc, soit plus de 70 animaux de plus que 2012. « Au cours de la saison précédente, nous avions déjà connu une augmentation importante, +24% par rapport à 2010 », a rappelé Yannick Pochelon, animateur de l'association. Ces 676 animaux sont engraissés par 78 exploitations de la zone et commercialisés par 62 points de vente (48 boucheries engagées à la saison et 14 en occasionnel) et 30 restaurants adhérents. Une progression tant en termes d'effectif d'animaux que de points de commercialisation qui ravie les responsables de l'association. « Signe du bien-fondé de notre démarche et de la qualité de notre production », a précisé Bernard Bonnefoy, président de l'association.
Un goût exceptionnel
Dans l'étable de Michel et Véronique Jourdan, producteurs Fin Gras du Mézenc sur la commune du Cros-de-Géorand, les bouchers et restaurateurs présents ont pu constater de visu la morphologie des bêtes Fin Gras, mais aussi découvrir leur mode alimentaire, les méthodes de travail des éleveurs...
« C'est très important que nous soyons au courant de tous ces détails. En effet, nous nous devons de pouvoir renseigner nos clients qui nous posent régulièrement des questions au sujet de cette viande », a expliqué un restaurateur de Saint-Sauveur-de-Montagut, adhérent à la démarche.
Même constat chez un boucher de Villeneuve-de-Berg, pour qui « il est indispensable de savoir de quoi on parle à nos clients, alors rien de mieux qu'une visite sur le terrain ». Véritables ambassadeurs du Fin Gras du Mézenc, ils n'ont pas hésité à qualifier cette viande de « tendre » et « au goût exceptionnel».
C'est d'ailleurs pour encourager la promotion de cette production « au goût exceptionnel », qu'en fin de matinée, Bernard Bonnefoy et Philippe Costet, représentant le crédit agricole Sud Rhône-Alpes et celui de Loire Haute-Loire ont signé une convention de partenariat. « Une dotation financière qu'il nous semblait indispensable pour soutenir la démarche AOC Fin Gras du Mézenc », a précisé Philippe Costet.
C. Penet
(1)Appellation d'origine protégée.
Pour le lancement de cette nouvelle saison, qui s'achèvera dans quatre mois, les responsables de l'association Fin Gras du Mézenc ont organisé une journée de découverte de l'AOC à destination des professionnels de la filière. Eleveurs, restaurateurs, bouchers, nombreux avaient répondu à l'invitation. Tous se sont retrouvés au Béage pour un moment d'échange et de partage autour de cette appellation, bientôt reconnue AOP (1). Occasion de découvrir des élevages du secteur, mais aussi de connaître le programme 2013 (voir ci-dessous) et les chiffres clés de cette nouvelle saison.
Pour 2013, 676 animaux devraient être commercialisés sous AOC Fin Gras du Mézenc, soit plus de 70 animaux de plus que 2012. « Au cours de la saison précédente, nous avions déjà connu une augmentation importante, +24% par rapport à 2010 », a rappelé Yannick Pochelon, animateur de l'association. Ces 676 animaux sont engraissés par 78 exploitations de la zone et commercialisés par 62 points de vente (48 boucheries engagées à la saison et 14 en occasionnel) et 30 restaurants adhérents. Une progression tant en termes d'effectif d'animaux que de points de commercialisation qui ravie les responsables de l'association. « Signe du bien-fondé de notre démarche et de la qualité de notre production », a précisé Bernard Bonnefoy, président de l'association.
Un goût exceptionnel
Dans l'étable de Michel et Véronique Jourdan, producteurs Fin Gras du Mézenc sur la commune du Cros-de-Géorand, les bouchers et restaurateurs présents ont pu constater de visu la morphologie des bêtes Fin Gras, mais aussi découvrir leur mode alimentaire, les méthodes de travail des éleveurs...
« C'est très important que nous soyons au courant de tous ces détails. En effet, nous nous devons de pouvoir renseigner nos clients qui nous posent régulièrement des questions au sujet de cette viande », a expliqué un restaurateur de Saint-Sauveur-de-Montagut, adhérent à la démarche.
Même constat chez un boucher de Villeneuve-de-Berg, pour qui « il est indispensable de savoir de quoi on parle à nos clients, alors rien de mieux qu'une visite sur le terrain ». Véritables ambassadeurs du Fin Gras du Mézenc, ils n'ont pas hésité à qualifier cette viande de « tendre » et « au goût exceptionnel».
C'est d'ailleurs pour encourager la promotion de cette production « au goût exceptionnel », qu'en fin de matinée, Bernard Bonnefoy et Philippe Costet, représentant le crédit agricole Sud Rhône-Alpes et celui de Loire Haute-Loire ont signé une convention de partenariat. « Une dotation financière qu'il nous semblait indispensable pour soutenir la démarche AOC Fin Gras du Mézenc », a précisé Philippe Costet.
C. Penet
(1)Appellation d'origine protégée.