David Chauve réélu président de la chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme
Après avoir fait carton plein dans le scrutin chambre d’agriculture, la liste FNSEA63+JA63 s’installe aux commandes de la chambre consulaire du Puy-de-Dôme avec pour ambitions de réarmer l’acte de production et poursuivre le renouvellement des générations.
Après avoir fait carton plein dans le scrutin chambre d’agriculture, la liste FNSEA63+JA63 s’installe aux commandes de la chambre consulaire du Puy-de-Dôme avec pour ambitions de réarmer l’acte de production et poursuivre le renouvellement des générations.

La chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme a tenu sa session d'installation vendredi 28 février. Unique candidat proposé par la liste FNSEA63+JA63 qui est sortie vainqueur de ces élections, David Chauve a été réélu à la présidence avec 30 voix sur 34 votants (3 bulletins blanc et 1 nul).
David Chauve débute ainsi un deuxième mandat en tant que président pour les six prochaines années.
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Prioriser l'outil de production agricole
Avec son nouveau bureau composé de 12 membres également élus le même jour, cette nouvelle équipe entend poursuivre les actions portées durant la dernière mandature en matière d’accompagnement et de développement des exploitations agricoles.
Une de ses priorités est de renforcer l’acte de production qui est « un enjeu majeur pour le revenu des agriculteurs, l'attractivité du métier, la compétitivité et la vie économique de nos territoires » déclare David Chauve. Parmi les moyens de production à défendre, le président cite notamment « une meilleure gestion du foncier », « jouer la carte de la valeur ajoutée » et « se donner les moyens de stocker de l’eau ».
Sur ce dernier point, un travail étroit avec le préfet est engagé. « L’objectif est d’avoir un ouvrage multi-usage et dimensionné aux enjeux agricoles (...). L’étau réglementaire sur la question semble se desserrer » confie David Chauve. Des retenues collinaires sont en projet dans le département de plus ou moins grandes envergures.
Quant au barrage de Naussac, « l’idée d’augmenter sa capacité pour notamment répondre aux enjeux d’accès à l’eau potable fait son chemin » indique le président. « Nous sommes en attente d’une proposition de loi sur les contraintes en agriculture qui devrait être un marqueur assez fort dans la souplesse réglementaire. »
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Replacer l’humain au cœur de l’agriculture
Autre axe prioritaire de la nouvelle mandature : « repositionner la question de l’humain dans le fonctionnement de nos structures pour que les agriculteurs soient acteurs de leur environnement professionnel et qu’ils ne subissent pas simplement ». Et pour le président cela passe par « le travail en proximité ». « C’est un des enseignements de ce scrutin, nous devons porter des actions utiles et lisibles sur le terrain et redonner de la confiance ».
C’est dans ce sens que le nouveau bureau est composé de représentants de chaque territoire afin qu’il y ait « un lien direct entre les responsables de PRA et la vie de la Chambre ».
Replacer l’humain, c’est aussi poursuivre l’action en faveur du renouvellement générationnel agricole. « Tout en poursuivant notre action sur l'installation, nous souhaitons mettre l’accent sur le volet transmission et faire en sorte de bien accompagner les projets dont un tiers dans le département est hors filières traditionnelles ».
Le défi de l’élevage
Au regard de la loi, dès le 1er janvier 2026, les chambres d’agriculture devront reprendre le volet identification des élevages. « C’est un changement important pour les éleveurs, la chambre et l’EDE du Puy-de-Dôme » explique David Chauve en rappelant que, dans le département, l’Établissement départemental d’élevage a toujours été indépendant, non rattaché à la Chambre d’agriculture.
« Notre objectif à terme est d’aller vers la construction d’une alliance des compétences de la Chambre, de l’EDE et du GDS63 pour bâtir un pôle élevage et pouvoir accompagner demain les éleveurs en toute concertation ».