48 h pour mettre les villes au vert
Sur les toits, sur les trottoirs, sur les murs, les traces de sa présence sont de plus en plus visibles. L'agriculture urbaine existe bel et bien... et se fête. Râteaux, bêches et brouettes ont rendez-vous en avril pour la troisième édition des 48 h.
Des fraises dans les containers d’Agricool, des projets de culture de houblon sur les toits de l'opéra Bastille avec Topager, des champignons et autres légumes dans le Bunker comestible de Cycloponics, des plantes aromatiques en boîte sur les étagères de la FarmBox. Les expériences se multiplient. On les appelle les fermes urbaines, les fermes verticales, ou les smart farms en Californie. Toutes ces start-up pleines d’idées et d’énergie poussent et imposent un nouveau concept : celui de l’agriculture urbaine.
L'idée s'enracine petit à petit dans les villes et commence à changer le paysage urbain du 21è siècle. Les citadins se reconnectent à l'agriculture et commencent à porter un autre regard sur leur alimentation.
Le sujet est devenu très médiatique et intéresse désormais les JT aux heures de grande écoute. Les villes cherchent des bonnes volontés, comme par exemple à Liège en Belgique.
Pour fédérer ce grand mouvement végétal, il fallait un événement. Et c'est ainsi, qu'en 2016, sont nées Les 48 h de l'agriculture urbaine. Les organisateurs de la manifestation ont la volonté de créer partout en France un "moment fort, à l'image de la Fête de la musique".
La troisième édition aura lieu les 21 et 22 avril 2018. 15 grandes métropoles ont déjà répondu à l'appel et la liste devrait s'allonger. Comestible ou sauvage, à chacun son style, mais plus de 100 000 végétaliseurs des villes sont attendus.
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