Climat
Vivescia veut réduire de 25 % son empreinte carbone d’ici 2030
Le groupe coopératif agricole et agroalimentaire Vivescia, à travers Link, sa démarche développement durable, a décidé de réduire d’un quart son empreinte carbone d’ici 2030.
Le groupe coopératif agricole et agroalimentaire Vivescia, à travers Link, sa démarche développement durable, a décidé de réduire d’un quart son empreinte carbone d’ici 2030.
Après une mobilisation de toutes les équipes pendant un an pour quantifier, évaluer, modéliser les leviers activables afin de se fixer un objectif réaliste, la stratégie climat du groupe coopératif Vivescia a été validée à l’automne 2022 par le Conseil d’administration et le Comité Exécutif du groupe. Il a ainsi la volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) pour l’ensemble de ses périmètres de responsabilités.
Englober « l’amont agricole »
« Nous sommes parvenus à réduire nos émissions de GES de 26 % de 2015 à 2020. Face à l’urgence climatique et en tant qu’acteur majeur des filières céréalières et végétales, nous avons décidé en 2021 de tout remettre à plat et d’aller plus loin, en posant une nouvelle trajectoire à dix ans. Notre choix de s’engager à partir d’un référentiel robuste et reconnu, issu de l’Accord de Paris - le SBTi - pose notre nouvelle ambition 2030 : accélérer la réduction des émissions dont nous sommes directement responsables, mais aussi engager la diminution de celles sur lesquelles nous portons une responsabilité, même si elle est indirecte, en particulier sur notre amont agricole » souligne Valérie Frapier, directrice RSE du groupe Vivescia.
[#Climat] Alignée avec @sciencetargets, la feuille de route du Groupe VIVESCIA fixe un engagement long terme de contribution à la neutralité carbone en 2050, avec une première étape d’ici 2030 de réduction de 25% de son empreinte carbone sur sa chaine de valeur.
— VIVESCIA (@Vivescia) April 5, 2023
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Des objectifs qui seront certifiés
Concrètement, à l’horizon 2030, le groupe s’engage à réduire de 25 % ses émissions globales dont – 38 % d’émissions de GES sur son périmètre de responsabilité directe. Des objectifs qu’il souhaite faire certifier d’ici fin 2023 par le SBTi (créé au lendemain de l’Accord de Paris et issu d’une collaboration entre plusieurs institutions au niveau mondial, dont l’ONU, le Science Based Targets Initiative (SBTi), fait aujourd’hui référence en matière de trajectoire carbone des entreprises) auprès duquel il est engagé depuis le 1er février dernier.
Une étude sur les impacts du réchauffement climatique
Parallèlement à la réduction des émissions de GES, la coopérative avance sur l’enjeu fondamental de l’adaptation face aux impacts déjà présents du réchauffement climatique. A l’automne 2022, le groupe, avec ses équipes agronomiques, a lancé une étude dans les territoires de la Coopérative (Nord-Est de la France) avec un partenaire expert. Le but était de projeter les impacts du réchauffement climatique sur les productions agricoles à l’horizon 2030, sur la base des scenarii du Giec. Trois facteurs cruciaux - la température, la pluviométrie, le rayonnement – ont été étudiés sur une quinzaine de cultures. Afin de tenir compte des disparités locales des territoires de la coopérative, 18 zones pédoclimatiques ont été cartographiées. Les premiers enseignements seront connus avant l’été 2023.
« Atténuation et adaptation »
« Notre stratégie climat doit se piloter sur ces deux piliers interdépendants : l’atténuation et l’adaptation. Pour que nos activités agricoles et industrielles continuent d’exister demain, nous devons nous adapter au changement climatique, déjà présent et dont nous subissons déjà les conséquences, en particulier pour les agriculteurs-coopérateurs Vivescia » conclut Valérie Frapier.