Consommation de vin
Vin & Société répond à Gérard Dubois après son attaque sur "le lobby alcoolier"
Gérard Dubois, professeur de l’académie nationale de médecine, a attaqué l’Association Vin & Société. A ses yeux le « lobby alcoolier » freine les mesures de santé publique concernant l’alcool. Réponse de l’association dans les colonnes du journal l’Avenir aquitain.
Gérard Dubois, professeur de l’académie nationale de médecine, a attaqué l’Association Vin & Société. A ses yeux le « lobby alcoolier » freine les mesures de santé publique concernant l’alcool. Réponse de l’association dans les colonnes du journal l’Avenir aquitain.
Nouvel épisode dans la guerre entre les défenseurs de mesures de santé publique anti-alcool et les défenseurs du vin consommé avec modération. Le 30 avril, Gérard Dubois, membre de l’académie nationale de médecine, s'est exprimé sur France Inter à 7 h 30 et sur France Info à 21 h 30. Sur les ondes, il a reproché au « lobby alcoolier de tout faire pour que les mesures de santé publique concernant l’alcool ne soient pas prises ». C’est ce que rapporte l’Avenir aquitain ce 2 mai, en indiquant que l’association Vin & Société, nommément désignée, « se défend et s’inquiète du discours visant à dénigrer la filière vitivinicole ».
Dans le journal départemental, l’organisation chargée de défendre la filière vitivinicole déplore « la violente charge morale visant à dénormaliser la consommation de vin. » et met en garde : « Il ne faut pas volontairement confondre le produit et son mauvais usage, préjudiciable à la santé ».
Joël Fargeau, président de Vin & Société reconnaît que l’alcoolisme est un « drame humain ». Le journal girondin donne les statistiques du baromètre de Santé publique France : 7 % des décès en France dus à une consommation excessive d’alcool et 10 % des 18-75 ans qui boivent à eux seuls 58 % de l’alcool consommé. Vin et Société adhère à la nouvelle campagne de communication pour lutter contre la consommation excessive lancée par le ministère de la Santé autour du slogan « maximum 2 verres par jour et pas tous les jours ». L’association est également favorable à « une meilleure visibilité du pictogramme femme enceinte sur les étiquettes ». Sur ce sujet, Vin et Société entend « faire sa part ».
« Au lieu de chercher un coupable idéal, cherchons plutôt les solutions », suggère le président de Vin & Société dans le journal départemental. « Prenons exemple sur l’Espagne et l’Italie dont la morbidité et la mortalité liées à la consommation excessive d’alcool sont parmi les plus faibles au monde selon l’OMS ».