Une déco originale, sans en faire des caisses
Alexandra Ragache est l’auteur du livre Caisses à vin récup’. Au fil des pages, elle propose des projets divers et ludiques pour donner une seconde vie à ses caisses de vin en bois.
Alexandra Ragache est l’auteur du livre Caisses à vin récup’. Au fil des pages, elle propose des projets divers et ludiques pour donner une seconde vie à ses caisses de vin en bois.
Créatrice touche-à-tout et auteur du livre Caisses à vin récup’, Alexandra Ragache vit aujourd’hui au milieu des vignes, dans le Vaucluse. « Ce qui a sans doute influencé mon travail », s’amuse-t-elle. Son inspiration, elle la tient aussi de son père, fervent amateur de bonnes bouteilles. « J’avais la chance d’avoir pleins de formats différents, reconnait-elle. Alors je trouvais vraiment dommage de ne pas les utiliser. » Pour l’édition du livre, la créatrice s’est aussi fait offrir des caisses en bois par la maison Goujon à Bordeaux. Enfin, pour agrandir sa collection, elle n’a pas hésité non plus à aller faire ses emplettes dans les caves alentours. « Car souvent, les gens autour de moi ne voulaient pas les donner. C’est un très bel objet, qui peut être vecteur de souvenirs. » D’ailleurs, il n’est pas toujours facile de les découper et de les customiser. « J’ai récupéré un jour une caisse d’un grand cru de Saint-Émilion très vieux, se souvient-elle. L’étiquette était patinée et ça me faisait mal au cœur de l’abîmer, j’ai préféré ne pas la toucher. »
Jouer sur les noms de domaines pour un aspect plus rustique
Pour le reste, Alexandra Ragache n’hésite pas et laisse libre cours à son imagination, à grand renfort de perceuse, de scie sauteuse ou de peinture. « Je voulais vraiment donner un côté design et assez moderne à cet ouvrage, explique-t-elle. Mais on pourrait tout aussi bien imaginer une table basse avec uniquement des noms de domaines, pour un aspect plus rustique. » Une chose est sûre la créatrice n’est pas en manque d’imagination. « Au départ, le fait de devoir imaginer vingt projets me faisait peur, mais aujourd’hui, j’ai déjà pleins d’idées pour un éventuel deuxième tome », sourit-elle. Et pourquoi pas imaginer de faire de la récup’avec d’autres éléments du vin, comme les bouchons. « J’en ai énormément et j’y ai bien sûr pensé. Mais je trouve quand même que le travail avec les caisses est plus facile et laisse plus de choix. » Et c’est bien l’impression qui ressort à la lecture de l’ouvrage. Des projets étonnants, accessibles et ouverts à tous. Comme un bon vin en somme…