val de loire
Redorer le blason du cabernet d’anjou
« Comment se fait-il que le cabernet d’anjou, qui constitue 17 % des ventes de rosé français sous AOC, ne représente que 8 % en références et 10 % en linéaires de GD ? », s’interroge Bruno Prévot, directeur commercial de Loire Propriétés, le plus gros faiseur de l’appellation. Si la dynamique de vente est bonne (+ 3,9 % en volume et + 6,6 % en valeur en GD cette année) et la notoriété correcte, le cabernet d’anjou souffre toujours d’un faible placement, encore plus criant chez les cavistes et en CHR. Une situation qui trouverait notamment sa source dans la méconnaissance des associations mets-vins par les professionnels, selon le groupe coopératif.
Toucher de nouvelles cibles plus exigeantes
Ce dernier souhaite donc communiquer sur ces accords auprès de ses clients. Loire Propriétés compte également s’appuyer sur une nouvelle cuvée de cabernet d’anjou, le château de la Saulaie, un produit haut de gamme, pour diversifier une offre jugée monolithique. « Il faut des produits iconiques mais aussi de la diversité, des châteaux…, estime Bruno Prévot. Avec cette cuvée, nous souhaitons toucher de nouvelles catégories de consommateurs, notamment les "découvreurs" et les "explorateurs". »